Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture

Sur le Web ACAT

L’ACAT proclame l’éminente dignité de l’être humain qui est le fondement des droits de l’Homme. Elle défend les valeurs universelles des droits de l’homme et du droit humanitaire et la nécessité de les respecter. L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture (ACAT) est une organisation internationale et oecuménique fondée en 1974 qui s’est fixée pour objectifs :

de lutter contre la torture sous toutes ses formes : dans plus de la moitié des pays du monde, le tortureest une pratique fréquente.

d’abolir les exécutions capitales : la peine de mort est la négation même du droit le plus fondamental, le droit à la vie.

de protéger, soutenir et accompagner les victimes : protéger les défenseurs, assister les victimes et leurs familles, aider les demandeurs d’asile.
et de mener toutes ces actions dans un esprit oecuménique et dans la prière.
L’ACAT enracine son combat dans sa foi, en référence à l’Evangile, et dans la déclaration universelle des droits de l’Homme.
« Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ».
Déclaration universelle des droits de l’homme, article 5
« Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ».
Evangile selon Saint Matthieu 25, 40
Par ses campagnes de lettres, l’ACAT fait sortir de la torture plus de 200 personnes chaque année. Par la prière de ses membres, elle apporte l’espérance à beaucoup d’autres.

En France, les actions de l’ACAT sont coordonnées par une Association 1901, déclarée d’utilité publique,
dénommée ACAT-FRANCE. Son site Internet, très complet et très facile à consulter, donne de nombreux détails sur l’histoire du mouvement, son organisation, son fonctionnement, ses domaines d’implication, les résultats obtenus.
L’action se manifeste principalement par l’envoi massif et régulier, par les adhérents et les sympathisants, de lettres d’intervention aux autorités des pays concernés, en faveur de personnes nommément désignées qui sont
ou qui risquent d’être torturées ou exécutées. Quand c’est possible, des lettres de soutien sont envoyées aux détenus eux-mêmes et/ou à leurs familles.