HYMNES

(peuvent être utilisées comme poésies à lire)

Vienne la rosée
Vienne la rosée sur la terre,
Naisse l’espérance en nos cœurs,
Brille dans la nuit la lumière :
Bientôt va germer le Sauveur.
Au désert un cri s’élève :
Préparez les voies du Seigneur.

Berger d’Israël, tends l’oreille,
Descends vite à notre secours :
Et nos yeux verront tes merveilles,
Nos voix chanteront ton amour.
Fille de Sion, tressaille,
Le Seigneur déjà vient vers toi.

Réveille, ô Seigneur, ta vaillance,
Etablis ton règne de Paix ;
Que les peuples voient ta puissance,
Acclament ton Nom à jamais.
L’univers attend ta gloire,
Et nous préparons ton retour.

Toi qui ravis le coeur de Dieu
Toi qui ravis le coeur de Dieu
Et qui l’inclines vers la terre,
Marie, tu fais monter vers lui
Ta réponse en offrande.

Toi qui reçois l’appel de Dieu
Comme une terre la semence,
Tu laisses prendre corps en toi
L’espérance nouvelle.

L’homme a perdu la joie de Dieu
En refusant la ressemblance;
Par toi le Fils nous est donné,
Qui nous rend à son Père.

Vierge bénie qui porte Dieu,
Promesse et gage de l’alliance,
L’amour en toi rejoint nos vies
Et les prend dans la sienne. CFC (s. Marie-Xavier)

Il viendra, un soir
Il viendra,
Un soir
Où nul ne l’attend plus,
Peut-être.
Appelé par son nom,
Quelqu’un tressaillira.
Au cœur sans mémoire
Qu’un temps soit accordé
Pour qu’il se souvienne.
Il viendra,
Un soir
Pareil à celui-ci,
Peut-être.
À l’orient, devant lui,
Le ciel s’embrasera.
Au pauvre allez dire
Que tout s’accomplira
Selon la promesse.

Il viendra,
Un soir
Où rôde le malheur,
Peut-être.
Ce soir-là, sur nos peurs,
L’amour l’emportera.
Croyez l’impossible
Car rien n’est compromis
De votre espérance.

Il viendra :
Un soir
Sera le dernier soir
Du monde.
Un silence d’abord,
Et l’hymne éclatera.
Un chant de louange
Sera le premier mot
Dans l’aube nouvelle. CFC (s. Marie-Pierre)

O toi dont la beauté
O toi dont la beauté
Rayonne de clarté
À l’ombre de l’Esprit,
Ève nouvelle,
Laisse-nous découvrir
Le mystère de grâce
Où le monde renaît.

Ta foi nous a donné
Celui qu’ont annoncé
Les hommes de l’espoir…
Joie des prophètes,
Dieu façonne en ton corps
Son image éternelle
Et se fait l’un de nous.

Le prix de ton amour
Demeure pour toujours
Caché dans nos moissons…
Mère des hommes,
Tu prépares en secret
Le ferment du Royaume
Et le pain de nos vies. CFC (s. Marie-Claire)

Ô Toi, l’au-delà de tout
Ô Toi l’au-delà de tout
n’est-ce pas là tout ce qu’on peut chanter de Toi ?
Quelle hymne Te dira, quel langage
Aucun mot ne t’exprime.

A quoi l’esprit s’attachera-t-il
Tu dépasses toute intelligence.
Seul, Tu es indicible,
car tout ce qui se dit est sorti de Toi.
Seul, Tu es inconnaissable,
car tout ce qui se pense est sorti de Toi.

Tous les êtres,
ceux qui parlent et ceux qui sont muets,
Te proclament.
Tous les êtres,
ceux qui pensent et ceux qui n’ont point la pensée,
Te rendent hommage.

Le désir universel l’universel gémissement tend vers Toi.
Tout ce qui est Te prie, et vers Toi tout être
qui pense ton univers fait monter un hymne de silence.
Tout ce qui demeure, demeure par Toi;
par Toi subsiste l’universel mouvement.

De tous les êtres Tu es la fin;
Tu es tout être, et Tu n’en es aucun.
Tu n’es pas un seul être, Tu n’es pas leur ensemble;
Tu as tous les noms, et comment Te nommerai-je,
Toi le seul qu’on ne peut nommer ?

Quel esprit céleste pourra pénétrer les nuées
qui couvrent le ciel même

Prends pitié,
Ô Toi, l’au-delà de tout
n’est-ce pas tout ce qu’on peut chanter de Toi ?

St Grégoire de Naziance

Voici la nuit
Voici la nuit,
L’immense nuit des origines,
Et rien n’existe hormis l’amour,
Hormis l’amour qui se dessine :
En séparant le sable et l’eau,
Dieu préparait comme un berceau,
La terre où il viendrait au jour.

Voici la nuit,
L’heureuse nuit de Palestine,
Et rien n’existe hormis l’Enfant,
Hormis l’Enfant de vie divine :
En prenant chair de notre chair,
Dieu transformait tous nos déserts,
En terre d’immortels printemps.

Voici la nuit,
L’immense nuit sur la colline,
Et rien n’existe hormis le Corps,
Hormis le Corps criblé d’épines :
En devenant un crucifié,
Dieu fécondait comme un verger,
La terre où le plantait la mort.

Voici la nuit,
L’immense nuit qui s’illumine,
Et rien n’existe hormis Jésus,
Hormis Jésus où tout culmine :
En s’arrachant à nos tombeaux,
Dieu conduisait au jour nouveau,
La terre où il était vaincu.

Voici la nuit,
La longue nuit où l’on chemine,
Et rien n’existe hormis ce lieu,
Hormis ce lieu d’espoir en ruine :
En s’arrêtant dans nos maisons,
Dieu préparait comme un buisson,
La terre où tomberait le feu.

Didier Rimaud

La voici la nuit de Dieu
D’où le jour va naître comme un feu.

Toute nuit revit dans le silence
le secret qui fit le premier jour.
Cette nuit nous chante la naissance
où Dieu met au monde son amour.

Toute nuit pressent que la lumière
jaillira de l’aube qu’elle attend.
Cette nuit apprend que la lumière
donnera le jour à tout vivant.

Toute nuit contient son poids d’angoisse
quand le noir nous couvre de son toit.
Cette nuit retient l’instant qui passe
pour avoir le temps d’être à la joie.

Toute nuit apporte à nos misères
les bienfaits du calme reposant.
Cette nuit, tout nous vient d’une mère
qui nous fait don de son enfant.

Toute nuit sait bien qu’on chante et danse
quand s’en va la fête pour longtemps.
Cette nuit, la fête qui commence
chantera jusqu’au-delà du temps
Claude Duchesneau

Aujourd’hui dans notre monde
1 – Aujourd’hui, dans notre monde le Verbe est né
pour parler du Père aux hommes qu’il a tant aimés.
Et le ciel nous apprend le grand mystère

Gloire à Dieu, et paix sur terre, Alleluia !

2 – Aujourd’hui, dans nos ténèbres, le Christ a lui
Pour ouvrir les yeux des hommes qui vont dans la nuit.
L’univers est baigné de sa lumière : Gloire…

3 – Aujourd’hui dans notre monde a paru la Vie,
Pour changer le cœur des hommes qui sont endurcis,
Et l’amour est plus fort que nos misères, Gloire…

4 – Aujourd’hui, dans notre chair est entré Jésus
Pour unir en lui les hommes qui l’ont attendu
Et Marie, à genoux, l’offre à son Père, Gloire…

Lumière pour l’homme aujourd’hui
Lumière pour l’homme aujourd’hui
qui viens depuis que sur la terre
il est un pauvre qui t’espère,
atteins jusqu’à l’aveugle en moi :
touche mes yeux afin qu’ils voient
de quel amour tu me poursuis.
Comment savoir d’où vient le jour
si je ne reconnais ma nuit ?

Parole de Dieu dans ma chair
qui dis le monde et son histoire
afin que l’homme puisse croire,
suscite une réponse en moi :
ouvre ma bouche à cette voix
qui retentit dans le désert.
Comment savoir quel mot tu dis
si je ne tiens mon coeur ouvert ?

Semence éternelle en mon corps
vivante en moi plus que moi-même
depuis le temps de mon baptême,
féconde mes terrains nouveaux :
germe dans l’ombre de mes os
car je ne suis que cendre encor.
Comment savoir quelle est ta vie
si je n’accepte pas ma mort .
Didier Rimaud

Catégories : Liturgie