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Méditation de l’évangile du 4ème dimanche de Carême du 14 mars par le P.Xavier Guermonprez
Mais que vient faire Nicodème dans mon carême?!? Quel rapport de ce notable avec mes efforts de prière, de partage et de privations? Et la réponse sur « l’élévation du Fils de l’Homme » ne risque-t-elle pas de me plonger dans des abîmes d’incompréhension? Seigneur, quelquefois je préférerais mener le carême à ma manière, plutôt que tu te mêles de m’offrir d’imprévisibles épreuves…
Au sommaire:
– introduction;
– prière de louange;
– texte de l’Évangile;
– commentaires;
– prière pour les catéchumènes;
– saint Joseph fêté le 19 mars;
– quelques chants de carême…


Introduction proposée par les revues Cahiers-Croire et La-Croix:
Abaissement et élévation, mort et vie, lumière et ténèbres, ce langage dualiste est habituel dans l’Évangile selon saint Jean. Il nous introduit dans le mystère de Pâques. Le supplice de la crucifixion était une terrible humiliation, l’anéantissement brutal et complet d’une vie humaine. Mais paradoxalement, ce supplice consistait à élever le condamné.
Or le peuple hébreu gardait dans sa mémoire l’image d’un serpent d’airain élevé en l’air et fixé sur un poteau, grâce auquel il fut délivré d’un terrible fléau qui avait failli provoquer la mort de tout le peuple (c’est l’origine du caducée). Ce souvenir permettait d’éclairer le mystère de la Croix. L’autre comparaison, celle de la lumière, nous est plus familière, surtout en cette saison où les jours s’allongent, gagnant sur les ténèbres.
Notre regard est souvent pessimiste, quand nous estimons que le monde est pourri, envahi par les ténèbres. Alors, nous désespérons. Mais Dieu ne pense pas ainsi, puisqu’il a tant aimé le monde qu’il a envoyé son Fils, pour le sauver. Il poursuit cette œuvre dans notre temps et par nous il voudrait élever le monde et l’éclairer, pour le ressusciter.
(Introduction extraite de la page internet: https://croire.la-croix.com/Paroisses/Textes-du-dimanche/2018/4e-dimanche-de-Careme-dimanche-11-mars-2018/Aide-a-l-homelie/Evangile-JEAN-3-14-21)
PICTURE_03Le printemps à Bonny-sur-Loire, photographie de Jean-Marie Delthil prise le 1er mars 2021.
Prière de louange de Claude BERNARD:
Dieu notre Père, Dieu riche en miséricorde,
louange à toi pour le grand amour
dont tu nous as aimés.
Alors que le péché nous enfermait dans la mort,
tu nous as fait revivre avec le Christ;
c’est bien par grâce que nous sommes sauvés.
Avec le Christ tu nous as ressuscités;
avec lui et par lui tu nous recrées
pour produire des fruits de bonté, de justice et de sainteté;
avec lui tu nous introduiras dans ta Maison.
En ce temps de carême, tu nous invites
à regarder vers le Fils de l’homme élevé sur la croix.
Sur lui nous fixons les yeux, à la manière des Hébreux
regardant le serpent de bronze élevé par Moïse.
Nous te louons « d’avoir tellement aimé le monde
que tu as donné ton Fils unique ».
Tu l’as envoyé dans ce monde où nous sommes
non pas pour le juger, mais pour le sauver.
Fais grandir en nous la foi en ton Christ,
et nous deviendrons des croyants pleins de confiance.
Ouvre nos yeux sur la Lumière venue dans le monde,
cette Lumière que nous rejetons si facilement
quand nos œuvres mauvaises nous rendent prisonniers des ténèbres.
Nous te louons pour les femmes et les hommes
qui choisissent d’agir selon la vérité:
ils viennent à la lumière,
et leurs œuvres sont reconnues comme tes propres œuvres.
En véritables enfants de la lumière, ils peuvent te prier
avec les mots de ton Fils bien-aimé: NOTRE PÈRE…
Claude BERNARD pour le 4ème Dimanche de Carême B.

Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean. (Jn 3, 14-21)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème: «De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Et le Jugement, le voici: la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière: il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu.»
(Traduction liturgique officielle, © AELF.)
(Texte complet sur la page internet: https://www.aelf.org/bible/Jn/3)

Commentaires:
Le mystère de la condition humaine
Être élevé dans l’opinion publique, se hisser dans la reconnaissance des autres, jusqu’à être encensé parfois, c’est possible, et c’est même plutôt souhaitable dans la mesure du raisonnable… Mais en corollaire trop souvent on voit aussi: perdre pied dans les épreuves de la vie, être oublié dans la mémoire collective, voire rabaisser des adversaires infortunés! Notre pauvre humanité semble ballotée entre le meilleur et le pire! On voudrait progresser pour plus de conscience, plus de partage… et voilà qu’on ouvre les yeux sur des maux indéracinables comme l’égoïsme ou la violence! Qui pourrait nous sortir de ce marasme? Qui pourrait nous aider à nous dégager de l’ornière de ce bourbier? Qui pourrait nous rassembler dans une même force de communion?
La réponse de l’amour de Dieu
À travers Jésus, Dieu se présente comme le compagnon spirituel capable à la fois de nous aider à prendre vraiment conscience des réalités du monde social dans lequel nous sommes baignés, et à la fois de sceller avec chacune et chacun une amitié fidèle. Il nous assure de sa force de vérité, de la lumière de sa justice infaillible, de sa source de paix universelle… Il nous promet une Alliance indéfectible, une bénédiction qui surpasse tout malheur, et ainsi nous fait espérer de retrouver la stature d’hommes et femmes debout! Mais ne nous y trompons pas, c’est dans l’obéissance de la Croix qu’Il réalise sa Parole: l’horizon de salut que nous voulons apercevoir est précédé du mystère de la souffrance et de la mort de Dieu en Jésus-Christ! Toutefois, la lumière de la Résurrection irradie toute réalité dans ce monde et dans l’autre, et ramène toute créature à la joie de la vie renaissante.
L’invitation à se laisser élever
Alors bien sûr, la foi en Dieu ne remplace pas les choix de vie, ni les votes de la société, ni les décisions personnelles… L’action de Dieu est comme d’un autre ordre que celle de l’histoire, mais pourtant Dieu agit vraiment dans nos vies! Il est capable de nous relever de toute épreuve, et de nous entraîner dans une infinité de joies! Il est capable d’établir la communication et de la renouveler, d’instaurer la communion et de la renforcer de jour en jour, de guider tout le monde et même les « mécréants »! Son invitation est de nous laisser inspirer par sa Parole, son appel est de Le laisser nous relever quand nous défaillons! Lui ferons-nous confiance?
BONUS: Quelques brefs commentaires inspirés de mes confrères prêtres du Gâtinais:
– Jésus nous montre un Dieu qui se donne, dont le bienfait ouvre un avenir. Il fait la lumière sur la vérité du monde, ce qui lui permet de réussir son projet d’amour. La lumière fait apparaître les ombres en contraste, c’est-à-dire les faiblesses, les difficultés, les pauvretés. La lumière apporte la vie, éclaire et réchauffe…
– Des fiancés avaient demandé à un prêtre de retirer la croix du chœur pour ne pas ternir la joie de leur mariage. Il n’est pas évident pour tout le monde que la Croix représente un signe de vie et d’amour!
– L’obéissance du Fils accomplit la volonté du Père de sauver les peuples, là où les peuples eux-mêmes n’arrivent pas à se sauver par leur seules forces. Jésus en effet fait allusion à l’épisode où le peuple d’Israël trouve la guérison dans la contemplation (ou l’imploration) du serpent d’airain, après avoir essayé en vain de chasser les serpents venimeux. «Dieu a donné son Fils unique»: cette phrase contient tant d’espoirs! Elle formule comme une réponse ultime à tous nos manques d’amour!
– Le choix des Évangiles du carême nous fait cheminer intérieurement (Jésus dans le désert; Jésus transfiguré sur la montagne; Jésus chasse les marchands du temple; Jésus est élevé sur la croix). Le cheminement de la foi s’inscrit dans l’histoire du Salut, commencée dans l’Ancien-Testament. Chaque page d’Évangile nous indique la victoire de la Résurrection.
– «élevé» pourrait être traduit par ses synonymes: légitimé, exalté, glorifié… L’Évangile de saint Jean rapproche la Passion et la Résurrection dans un même mystère (Jésus est « élevé » sur la croix = Jn 12,32; et il « souffle » l’esprit dans son dernier souffle = Jn 18,30). La croix, d’instrument de dégradation et de mort, devient un trône royal! Le dernier mot de cette réflexion nous est donné par Jésus lui-même: «Crois-tu cela?» (Jn 11,26)
– «Toute âme qui s’élève élève le monde.» (François de La Rochefoucauld, 1613-1680) L’enjeu du temps est d’aimer. Le temps ne nous est-il pas donné pour apprendre à aimer?
– Jésus m’appelle à discerner où le mal s’est glissé dans ma vie. Ma tâche devient de laisser la Lumière resplendir sur moi, et éclairer ma vie.
– Jésus réalise la présence d’un Dieu qui se révèle lui-même, et qui rejoint le cri des personnes en souffrance. Il est bon de regarder vers la croix pour regarder Celui qui prend sur Lui nos souffrances. Le message de Bonne-Nouvelle contient cette dimension de vie plus forte que la mort. L’élévation de Jésus sur la Croix nous dit paradoxalement la proximité spirituelle de Dieu… Il s’agit alors pour nous de remettre la foi au-dessus des actions, pour mieux réaliser les œuvres de Dieu.

Prière pour les catéchumènes (40 adultes se préparent au baptême dans notre diocèse cette année):
Donne à ton Église, Seigneur,
la joie de transmettre ta vie
à ceux qui se préparent au baptême:
Par leur naissance de la chair,
ils sont des êtres de chair;
qu’ils deviennent des fils de Dieu
en renaissant de l’Esprit.
Par Jésus Christ.

Le 19 mars, nous fêterons saint Joseph! Belle occasion pour les couples mariés de se redire « oui » devant le Seigneur… Et cette année, le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme Patron de l’Église universelle fournit l’occasion pour notre pape François de faire patronner par saint Joseph l’année de la famille!
«Un père aimé, un père dans la tendresse, dans l’obéissance et dans l’accueil, un père au courage créatif, un travailleur, toujours dans l’ombre: ce sont avec ces mots, empreints de tendresse, que le Pape François décrit saint Joseph dans la Lettre apostolique « Patris Corde », publiée mardi 8 décembre à l’occasion du 150e anniversaire de la proclamation de l’Époux de la Vierge Marie comme Patron de l’Église universelle. C’est en effet par le décret “Quemadmodum Deus”, signé le 8 décembre 1870, que le bienheureux Pie IX a voulu que ce titre soit attribué à saint Joseph. Pour célébrer cet anniversaire, le Souverain pontife décrète une Année spéciale dédiée au père putatif de Jésus.
«La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, «l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée», et qui, pourtant, «joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut».
«Saint Joseph, en effet, a exprimé concrètement sa paternité en ayant « fait de sa vie une oblation de soi, de son cœur et de toute capacité d’amour mise au service du Messie » (Paul VI, homélie, 19 mars 1966). C’est précisément en raison de son « rôle charnière qui unit l’Ancien et le Nouveau testament » qu’il a « toujours été très aimé par le peuple chrétien ». En lui, « Jésus a vu la tendresse de Dieu », « celle qui nous fait accueillir notre faiblesse », parce c’est « à travers, et en dépit de notre faiblesse » que se réalise la plus grande partie des desseins de Dieu. « Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur », souligne le Saint-Père, et c’est en rencontrant la miséricorde de Dieu, « notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, que nous pouvons faire une expérience de vérité et de tendresse », parce que « Dieu ne nous condamne pas, mais nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne ». Joseph est également père dans l’obéissance à Dieu: avec son “fiat”, il sauve Marie et Jésus et enseigne à son Fils à «faire la volonté du Père». Appelé par Dieu à servir la mission de Jésus, « il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et il est véritablement ministre du salut ».
«Un père qui accueille la volonté de Dieu et du prochain
Dans le même temps, Joseph est « père dans l’accueil », parce qu’il reçoit Marie « sans conditions préalables », un geste important encore aujourd’hui, « en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente ». L’Époux de Marie est celui qui, confiant dans le Seigneur, accueille dans sa vie des événements qu’il ne comprend pas, laissant de côté ses raisonnements et se réconciliant avec sa propre histoire. La vie spirituelle de Joseph « n’est pas un chemin qui explique, mais un chemin qui accueille », ce qui ne fait pas de lui un « homme passivement résigné » pour autant. Au contraire: « il est fortement et courageusement engagé », car avec la force pleine d’espérance de l’Esprit-saint, Joseph a su faire aussi place « à cette partie contradictoire, inattendue, décevante de l’existence ».
«Ce que Dieu dit à notre saint, il semble le répéter à nous aussi: « N’ayez pas peur! », parce que « la foi donne un sens à tout événement, heureux ou triste », et nous fait prendre conscience que « Dieu peut faire germer des fleurs dans les rochers ». Non seulement Joseph ne cherche-t-il pas de raccourcis, « mais il affronte “les yeux ouverts” ce qui lui arrive en en assumant personnellement la responsabilité ». Ainsi donc, son accueil « nous invite à accueillir les autres sans exclusion, tels qu’ils sont, avec une prédilection pour les faibles ».
«Père dans l’ombre, décentré par amour de Marie et Jésus
Prenant appui sur L’ombre du Père, livre de l’écrivain polonais Jan Dobraczynski, le Souverain pontife décrit la paternité de Joseph envers Jésus comme « l’ombre sur la terre du Père Céleste ». « On ne naît pas père, on le devient », observe François, « parce qu’on prend soin d’un enfant », en assumant la responsabilité de sa vie. Malheureusement, dans la société contemporaine, « les enfants semblent souvent être orphelins de père », de père capable « d’introduire l’enfant à l’expérience de la vie », sans le retenir ou le posséder, mais bien en le rendant « capable de choix, de liberté, de départs ». En ce sens, Joseph est qualifié de « très chaste », ce qui exprime « le contraire de la possession »: il « a su aimer de manière extraordinairement libre » pour mettre au centre de sa vie, Marie et Jésus.
(Extraits de la page internet: https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2020-12/lettre-apostolique-patris-corde-annee-saint-joseph.html)
Prière du pape François adressée à saint Joseph:
Salut, gardien du Rédempteur,
époux de la Vierge Marie.
À toi Dieu a confié son Fils;
en toi Marie a remis sa confiance;
avec toi le Christ est devenu homme.
O bienheureux Joseph,
montre-toi aussi un père pour nous,
et conduis-nous sur le chemin de la vie.
Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage,
et défends-nous de tout mal. Amen.
(Texte extrait de la page internet: http://www.vatican.va/content/francesco/fr/apost_letters/documents/papa-francesco-lettera-ap_20201208_patris-corde.html)
Petit cadeau d’une internaute, une chanson de Jo Akepsimas, dont le texte est écrit par Claude Bernard, mise en images sous forme de diaporama (2mn30), «Fidèle à ton Seigneur, Joseph»: https://www.youtube.com/watch?v=81W3pUgCDGAPICTURE_08
Pour celles ou ceux qui aiment chanter, ou qui animent la messe dans leur paroisse, le service liturgique du diocèse nous fait des propositions de chants chrétiens: http://www.orleans.catholique.fr/images/servicemvt/2021-careme-musique-liturgie.pdf
Et il y a toujours des propositions diocésaines pour vivre le Carême, à domicile par exemple: http://www.orleans.catholique.fr/actualite/toutes-les-actus/8954-2021-careme-propositions
Sinon il y a un chant dont le texte m’a touché (surtout les couplets 3 et 4) en cette période de couvre-feu sanitaire (le texte est écrit par Claude Bernard):
DEVANT TOI, DIEU VIVANT, JE NE SUIS QUE DÉSIR, DÉSIR DE VIVRE COMME TOI.
1 – Pitié pour moi, mon Dieu, je suis sans force,
Guéris-moi, tout mon corps n’est que douleur,
Et toi seul, tu sais jusques à quand.
2 – Entendras-tu, Seigneur, la voix des larmes?
Lève-toi pour le pauvre dans sa nuit,
Car toi seul tu peux rendre l’espoir.
3 – Comme elle est loin, mon Dieu, la joie de vivre
Et le temps où chacun se croit puissant!
Viens à moi, je ne suis que désir.
4 – Rien n’est caché, Seigneur, devant ta face,
Mes soupirs sont paroles pour ton cœur,
Sauve-moi par ta grâce d’amour.
5 – Que gagnes-tu, Seigneur, à nos ténèbres?
Dans la mort, qui pourrait se souvenir?
Souviens-toi, je n’ai d’autre recours.
6 – Changerais-tu, Seigneur, en une danse
L’amertume et les pleurs de notre deuil?
Dieu sauveur, viens me rendre la vie.
7 – Je te dirai, mon Dieu, ce chant de fête:
«Béni soit le Seigneur des renouveaux!»
Car ta gloire, c’est l’homme vivant.
DEVANT TOI, DIEU VIVANT, JE NE SUIS QUE DÉSIR, DÉSIR DE VIVRE COMME TOI.
Vous pouvez écouter la mélodie de ce chant en cliquant sur ce lien: https://www.youtube.com/watch?v=lwZFBMRiwjc
Vous pouvez découvrir d’autres textes de l’auteur Claude Bernard sur son site internet: https://www.claudebernard-amidespoetes.com/
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