Le temps pascal : ‘un grand dimanche’

« les cinquante jours à partir du dimanche de la Résurrection jusqu’à celui de la Pentecôte sont célébrés dans la joie et l’exultation, comme si c’était un seul jour de fête, ou mieux, un grand dimanche ». Ce texte, de Paul VI, au moment d’instituer le nouveau calendrier liturgique à la suite du concile Vatican II, est repris dans l’introduction du nouveau missel romain.

50 jours qui en valent un seul ! Ou encore 50 jours pour déployer à notre niveau à nous, quelque chose qui touche l’éternité.

50 jours pour chanter Alleluia (écoutez les petits enfants qui commencent à parler… ça donne quelque chose comme ‘aïouïa’).

50 jours pour nous réjouir : la vie est plus forte que la mort.

50 jours pour nous émerveiller de cette traversée au-delà du temps et de l’espace que Jésus a accomplie, et qui nous est promise, à nous aussi… même si nous avons du mal à imaginer !

C’est la période la plus favorable pour les baptêmes ; et beaucoup sont prévus sur nos paroisses pour ce temps pascal. Visuellement, que pourrions-nous imaginer pour mettre en valeur tout ce temps ? En attendant Noël, il y a la crêche. En attendant Pâques, on invente à droite ou à gauche des ‘jardins de Carême’… Et pour ce temps le plus important de l’année liturgique, que pourrions-nous inventer, sûrement en lien avec les signes du baptême…              peut-être en lien avec la nature qui explose de couleurs au mois de mai !

Philippe Gauthier

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