Edito Octobre 2025

Frères et sœurs bien-aimés,

Octobre s’ouvre pour nous comme une page lumineuse, chargée de promesses et
d’espérance. À la suite du pèlerinage que notre paroisse a vécu à Orléans le samedi 27
septembre, nous porterons dans nos cœurs la ferveur, la joie et la fraternité d’une telle
marche de foi.
Ce pèlerinage, signe de notre communion, a été comme une pierre vivante
ajoutée à l’édifice spirituel de notre communauté paroissiale. En ce temps de Jubilé
d’espérance, il résonne comme un appel à marcher toujours plus résolument derrière le
Christ, à la manière de notre patronne, sainte Marie Madeleine, la première à avoir
annoncé la Résurrection.
Elle, la disciple passionnée, nous rappelle que chaque rencontre
avec Jésus transforme et envoie : « J’ai vu le Seigneur ! » (Jn 20,18).

Octobre est aussi le mois du Rosaire, ce chapelet de grâces qui nous fait
contempler, avec Marie, les mystères de la vie de son Fils.
Cette prière, douce et
puissante, sera notre compagne dans un monde qui a tant besoin de paix et de lumière.
Et comment ne pas y voir une profonde résonance avec les grands rendez-vous du Jubilé
à Rome ? Le Jubilé du Monde Missionnaire et celui des Migrants (4-5 octobre) nous rappellent que l’Évangile n’a
pas de frontières et que chaque frère, chaque sœur rencontré est un visage du Christ. Le Jubilé de la Vie Consacrée
(8-9 octobre) nous invite à redécouvrir ces témoins silencieux et ardents qui, par leur don, disent au monde que
Dieu seul suffit. Le Jubilé de la Spiritualité Mariale (11-12 octobre) nous replacera sous le manteau de celle qui nous
conduit inlassablement vers son Fils. Enfin, le Jubilé du monde éducatif (31 octobre-2 novembre) rappelle que
former les jeunes générations, c’est semer dès aujourd’hui les graines de l’espérance.

Notre mois est aussi illuminé par les figures de saints qui nous guident sur le chemin de la sainteté. Le 1er
octobre, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus nous enseigne la voie de la confiance et de l’abandon. Le 2 octobre, nous
célébrons les saints Anges Gardiens, signes de la tendresse vigilante de Dieu. Le 4 octobre, saint François d’Assise
nous invite à la simplicité et à la fraternité avec toute la création. Le 7 octobre, la fête de Notre-Dame du Rosaire
nous ancre dans la prière du cœur. Le 15 octobre, sainte Thérèse d’Avila nous conduit vers les profondeurs de
l’oraison. Le 17 octobre, saint Ignace d’Antioche nous rappelle la force du témoignage jusqu’au martyre. Le 18
octobre, saint Luc nous transmet par son Évangile le visage de la miséricorde. Le 22 octobre, saint Jean-Paul II nous
redit avec force : « N’ayez pas peur ! » Enfin, le 28 octobre, les apôtres Simon et Jude nous rappellent que la
sainteté s’écrit dans la fidélité cachée et l’audace de la mission.


Oui, frères et sœurs, notre paroisse est appelée en ce mois d’octobre à respirer au rythme de l’Église
universelle : contempler, célébrer, marcher, témoigner. Puisons dans la fidélité des saints, la protection des anges,
la tendresse de Marie et l’audace de sainte Marie Madeleine, la force pour être aujourd’hui des témoins joyeux de
la Résurrection. Que ce mois d’octobre, sous le signe du Jubilé, fasse grandir en nous la conviction que l’espérance
ne déçoit pas (Rm 5,5).


Que la paix du Christ, lumière de nos pas, demeure dans chacune de nos maisons.


Père Précieux AKODJENOU 

Juillet / août 2025

Juin 2025

Juin 2025

Mai 2025

Avril 2025

Mars 2025

Janvier 2025

La dîme ou denier de l’Eglise

En ce début d’année, je me permets de rappeler un des devoirs du chrétien : que chacun fasse le don au denier de l’Eglise, appelé aussi la dîme. J’en profite surtout pour lui redonner son sens spirituel.

C’est quoi ?

La dîme ou denier de l’Eglise n’est pas un don comme un autre, c’est un acte de gratitude. Puisant ses racines dans la Bible, elle consiste à offrir à Dieu les prémices de ce qu’Il nous a donné. « En offrant la dîme à Dieu, nous reconnaissons simplement que nous Lui devons tout ce que nous avons. C’est de cette façon que nous Lui disons merci » (Jean Pliya). C’est un geste de reconnaissance envers Dieu qui nous a tout donné. Avant même d’en garder pour nous, nous Lui en retournons une partie. Ce n’est pas une cotisation, c’est une invitation à donner par amour de Dieu et parce que nous sommes dans l’Église.

Quand donner ?

Une fois par an ou mensuellement, mais plutôt au début. Prélever pour Dieu dès le début du mois sans savoir ce qui peut arriver les jours suivants peut sembler insensé à tout bon gestionnaire. Pourtant, ce saut dans l’inconnu est un acte de confiance en la Providence : « Dieu est assez puissant pour vous donner toute grâce en abondance, afin que vous ayez en toute chose et toujours, tout ce qu’il vous faut, et même que vous ayez en abondance de quoi faire toute sorte de bien » (2 Cor 8). Et Saint Paul ajoute : « Que celui qui reçoit l’enseignement de la Parole fasse une part de tous ses biens en faveur de celui qui l’instruit » (Ga 6, 6).

Pour qui verser la dîme ?

La vocation de la dîme, aujourd’hui appelée denier, est de soutenir en priorité l’Église. « Elle permet à la providence de Dieu de se manifester pour que les pauvres soient nourris, l’Évangile propagé et le Christ glorifié ». Donner à l’Église est un appel. Nous devons y répondre avec cœur et pas avec l’idée que mon denier va dépendre de la qualité de la paroisse ou de l’homélie. Que l’on soit d’accord ou pas avec l’affectation des dons ! Sinon ce n’est pas vraiment un don : je donne mais en fait j’exige.

Combien donner ?

Dîme veut dire 10%. Cependant, « ce n’est pas l’importance de la somme donnée que le Seigneur regarde, mais le désir qu’on a de Lui obéir, la reconnaissance qu’on manifeste et la proportion de ce qu’on donne par rapport à ce qu’on garde pour soi »*. Gros ou petit revenu, à chacun de discerner. L’argent n’est pas le seul mode de don : nous pouvons aussi donner de notre temps et de nos talents. Il n’est pas nécessaire d’avoir de grands moyens pour participer activement à la vie de nos paroisses, l’important, c’est que chacun contribue au projet de l’Eglise selon ses capacités. D’avance MERCI.
P. Xavier

    • Jean Pliya – Prier comme un enfant de roi, Paris, Ephata, 2023

Décembre 2024

Chers frères et sœurs en Christ,
Le temps de l’Avent s’ouvre devant nous comme une invitation précieuse à l’attente, à la préparation et à la joie. L’Avent, ce mot qui signifie « venue », nous appelle à accueillir Celui qui vient, Jésus-Christ, lumière du monde et source de notre espérance. Pendant ces quatre semaines, l’Église nous offre une période unique pour ralentir le rythme effréné de nos vies et tourner nos cœurs vers la promesse de Dieu : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière » (Isaïe 9, 1).
L’Avent est un temps de préparation, mais pas seulement celle des cadeaux ou des décorations. Il s’agit surtout de préparer nos cœurs, nos foyers et nos vies à accueillir Jésus, non pas comme un souvenir du passé, mais comme le Sauveur vivant qui veut naître en nous aujourd’hui. C’est un appel à la conversion, à retrouver l’essentiel dans la simplicité et la prière. Les quatre bougies de la couronne de l’Avent marquent les étapes de cette marche vers Noël : elles nous rappellent la lumière de l’espérance, la foi, la joie et la paix qui grandissent à mesure que nous nous approchons de la naissance du Christ. À chaque dimanche, les lectures nous invitent à réfléchir et à agir : à veiller, à ouvrir nos cœurs, à nous réjouir, et à accueillir pleinement l’amour de Dieu.

Noël : le mystère d’un Dieu qui se fait proche

Noël, qui couronne ce temps d’attente, est bien plus qu’une fête. C’est le mystère insondable d’un Dieu qui choisit de se faire petit, vulnérable, accessible. Dans la crèche de Bethléem, le Fils de Dieu nous rappelle que l’amour ne s’impose pas, mais qu’il se donne dans la tendresse. Chaque année, nous sommes invités à redécouvrir la signification de cette nuit sainte, à laisser cette lumière transformer nos vies et à devenir à notre tour des porteurs de cet amour dans nos familles, nos communautés et auprès des plus démunis.
Je vous invite, chers paroissiens, à vivre ce temps de l’Avent avec un cœur ouvert et confiant. Prions ensemble, partageons avec les plus pauvres, réconcilions-nous et vivons dans l’espérance de Celui qui vient. Que chaque geste, chaque prière et chaque réflexion soient pour nous des pas vers cette crèche où Dieu nous attend.
Que Marie, la Vierge de l’attente, nous accompagne sur ce chemin, et que la paix et la joie de Noël illuminent nos vies et celles de ceux qui nous entourent.
Unis dans l’espérance du Christ,
Père Précieux AKODJENOU

Novembre 2024

Novembre, mois de la SOLIDARITÉ ?

En ce mois de Novembre la journée du 17 est la journée des pauvres.
« La prière du pauvre s’élève jusqu’à Dieu ».
C’est ainsi que le pape François nous invite à vivre la 8ème journée mondiale des pauvres, le Dimanche 17 Novembre 2024.
Aujourd’hui, de nouvelles pauvretés se font jour. Elles sont le produit de notre société de consommation, où, trop souvent, la dignité humaine est bafouée…
Dans son texte « Evangelli Gaudium », le pape François appelle l’Eglise à « aller vers les périphéries. »
Nos équipes du Secours Catholique du montargois accueillent les personnes démunies. Elles leur redonnent confiance en prenant le temps d’échanger avec elles et manifestent un surcroît de fraternité par le partage d’un secours même modeste mais tellement important.
Notre équipe d’une vingtaine de bénévoles accueille, écoute, offre une aide alimentaire, des meubles de première nécessité, vaisselle, des vêtements et des livres.
En 2022, nous avons aidés 227 familles et en 2023, 277 familles, ce qui manifeste l’augmentation de la pauvreté, et justifie notre engagement.
Nos activités complémentaires annuelles sont : deux brocantes, une collecte « Boîtes en plus » et une participation à la collecte de la Banque Alimentaire.
Nous accueillons de nouveaux bénévoles quelque soit le temps dont ils disposent. On devient bénévole pour aider, on le reste par plaisir pour la joie des rencontres.
Vous pouvez nous contacter au 02 38 85 12 34.
A l’occasion de la célébration du 17 Novembre, vous aurez la possibilité de déposer votre enveloppe contenant votre don pour le Secours Catholique.
Fraternellement, l’équipe montargoise du Secours Catholique.

Septembre 2024

En cette rentrée, je souhaite que se réalise cette prière de notre diocèse :
Esprit Saint, …convertis nos cœurs et nos manières de vivre, que nous soyons témoins de la joie de l’Evangile …
Que tous les baptisés de notre diocèse soient de vrais disciples-missionnaires, enracinés dans la prière,
fraternels entre eux et avec tous, compagnons de route des plus pauvres et des plus vulnérables,
serviteurs audacieux de la Bonne Nouvelle de Jésus aux habitants du Loiret !
L’Eglise est par nature missionnaire, elle existe pour que tu puisses rencontrer Jésus en devenant un
disciple et pour que tu puisses ainsi le faire rencontrer aux hommes et femmes que tu croises sur ta route.
Que nos rentrées pastorales puissent développer la joie de la mission, un beau programme pour cette
année scolaire qui commence.
P. Xavier de Longcamp

Juillet et Août 2024

Notre Dame du OUI.
Le 15 août, au cœur de l’été nous fêterons Marie en son assomption, une sorte de sommet parmi les fêtes mariales de l’année. Au cours de l’été, certains vont se rendre en pèlerinage à Lourdes, à Fatima, ou en d’autres hauts-lieux consacrés à Marie. Plus nombreux encore, tout au long de l’année, beaucoup prient régulièrement Marie. A vous lecteurs du montargois je souhaite donc une Bonne route estivale sous la protection de Marie…
En cet été 2024, je nous appelle à l’invoquer sous le vocable de « Notre Dame du Oui ». Ne craignons pas de confier à sa prière les besoins et les attentes de notre vie, mais contemplons-là plus souvent, laissons-nous entraîner dans sa manière de vivre : Notre dame qui a dit Oui. Oui au jour de l’annonciation qui bouleversait son intimité… Oui répété devant Jésus l’adolescent resté au Temple ; oui aux manières de vivre de son Fils défrayant la chronique locale et familiale, Oui au pied de la croix . A tout moment son Oui est de confiance accordée.
Le Oui de Marie n’est pas irréfléchi, il est confiance totale au dessein de Dieu sur elle : Je suis la servante du Seigneur, et je Lui accorde ma coopération ! Un oui qui ouvre à la vie, à l’avenir, au salut de l’humanité. Il engage son propre devenir, qui permet à Dieu de réaliser son Alliance. En 2024, savons-nous prononcer notre oui ? Il me semble entendre si vite des « non » en cascade quand il s’agit de regarder l’avenir : Non par peur de ne pas savoir ni savoir-faire (comme si les autres savaient davantage !) par peur d’’être dérangés dans nos aises ou nos habitudes ; «non », par colère devant l’incapacité des autres, ou par opposition aux grands choix que nous voudrions voir disparaître. Parfois, souvent, ces « non » pourraient laisser place aux « oui » qui nous habitent, qui nous motivent, mais que nous ne formulons pas ! Avec Marie, en cet été, osons prononcer les « OUI engageants » que Dieu attend de nous pour que Son règne progresse.

JM Richard
NB. En ces semaines d’élections, le OUI de Marie trouvera-t-il place dans notre détermination
personnelle ?

Juin 2024

C’est quoi le  » pôle missionnaire Gâtinais  » ?

En 2013 notre évêque a formé 7 Pôles missionnaires dans le Loiret. L’idée était de vivre un soutien mutuel pour les prêtres, dans des situations de pénuries des paroisses. Cela permet aux prêtres et diacres d’avoir au moins un lieu fraternel pour se retrouver fréquemment, prier et échanger sur la pastorale. Dans notre pôle missionnaire Gâtinais, nous sommes une douzaine de prêtres et diacres à nous retrouver 15 fois par an, et nous formons une famille de soutien.
L’an dernier nous avons ouvert une question : comment faire pour que les paroissiens puissent eux aussi vivre cette dimension fraternelle à l’échelle du Gâtinais ? C’est là que nous avons décidé de donner rendez-vous une fois par an dans un lieu du Gâtinais pour vivre soit un pèlerinage, soit une célébration, soit un concert ou du théâtre. C’est en vivant des événements communs que nous pourrons sentir cette appartenance commune. Voici donc notre 1er rdv pour cette année : le seul en scène M le curé fait sa crise, vendredi 14 juin, dans un lieu atypique : l’église Notre dame des Cités à Montargis, qui vient d’être nommée patrimoine remarquable du Loiret. “Monsieur le Curé fait sa crise, le spectacle“
Cette histoire interpelle avec humour les personnes investies de près ou de loin dans la vie d’une paroisse : Un abbé qui n’en peut plus, des dames de la paroisse qui se détestent, une pétition qui est lancée, un évêque qui n’écoute plus… L’abbé disparaît. C’est le début d’une aventure tendre et lumineuse où derrière le comique des situations percent un questionnement de fond : quel est le cœur d’une vocation de prêtre, comment y rester fidèle malgré la lourdeur du quotidien ? Comment se procurer un billet ? La pièce, jouée par un professionnel dans toutes la France, la Suisse et la Belgique, coute 15 euros (25 prix de soutien). On peut acheter les billets grâce au QR Code qui est sur l’affiche ci-jointe, un billet physique à la LIBRAIRIE DES ECOLES à Montargis, à MOD’AMITIE à Ferrières, BAR LE DONJON à Chateaurenard, au PRESBYTERE DE MONTARGIS, en fin de messe… Il y aura aussi une BILLETTERIE SUR PLACE. Attention la pièce commencera à l’heure 20h30 pour finir à 22h00.
Père Xavier de Longcamp, doyen du Pôle missionnaire Gâtinais.

Mai 2024

Le 2 juin aura lieu le pèlerinage missionnaire à Orléans. Vous pouvez y aller en car organisé par la paroisse, ou par vos propres moyens : en co-voiturage, à vélo, en courant ! Vous pouvez y aller toute la journée, ou seulement une partie. Vous pouvez même ne pas y aller pour plein de bonnes raisons (La messe sera retransmise sur les ondes RCF).
L’essentiel est notre conversion personnelle
« Une annonce renouvelée donne aux croyants, même à ceux qui sont tièdes ou qui ne pratiquent pas,
une nouvelle joie dans la foi et une fécondité évangélisatrice. » Pape François, EG 11.
L’essentiel est la conversion de notre structure paroissiale
J’espère que toutes les communautés feront en sorte de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour avancer sur le chemin d’une conversion pastorale et missionnaire, qui ne peut laisser les choses comme elles sont. Ce n’est pas d’une « simple administration » dont nous avons besoin. Constituons-nous dans toutes les régions de la terre en un « état permanent de mission ». Pape François, EG 25.
L’essentiel est de nous livrer davantage à l’Esprit Saint
« Bien que cette mission nous demande un engagement généreux, ce serait une erreur de la comprendre comme une tâche personnelle héroïque, puisque l’œuvre est avant tout la sienne. » Pape François, EG 12.
Priez donc l’Esprit Saint, il est l’acteur principal de notre conversion. Je vous invite donc à user de cette prière le plus souvent possible en ce mois de mai, mois de la Pentecôte, mois de Marie, qui s’est livrée entièrement à l’Esprit pour le renouvellement de l’humanité :

Esprit Saint, souffle de Dieu,
Amour puissant du Père et du Fils,
premier acteur de la vie de l’Eglise,
guide notre démarche synodale.
Convertis nos cœurs et nos manières de vivre,
que nous soyons témoins de la joie de l’Evangile
avec la même audace que les apôtres après la Pentecôte !
Que tous les baptisés de notre diocèse
soient de vrais disciples-missionnaires,
enracinés dans la prière, fraternels entre eux et avec tous,
compagnons de route
des plus pauvres et des plus vulnérables,
serviteurs audacieux
de la Bonne Nouvelle de Jésus aux habitants du Loiret !
Sainte Vierge Marie
Sainte Jeanne d’Arc, Saint Aignan,
Saint Benoît, Saint Isaac Jogues,
(Saint Loup)
et tous les Saints de notre diocèse, priez pour nous ! Amen

Avril 2024

1/ Des catéchumènes de plus en plus nombreux. Au total, 7 135 adultes baptisés à Pâques cette année, et plus de 5 000 adolescents (collégiens et lycéens). Soit plus de 12 000 nouveaux baptisés adolescents et adultes sur la seule année 2024. De +28% en 2023, cette croissance franchit en 2024 le seuil des 30%.
2/ Des catéchumènes de plus en plus jeunes. Le nombre de baptêmes d’adolescents explose, avec une hausse de 50%.
Et les jeunes de 18 à 25 ans représentent désormais plus du tiers des adultes nouveaux baptisés (36% en 2024, 23%
avant COVID). C’est un âge de questionnement très fort : une quête de sens, la découverte de l’amour divin et le souffle
de l’Esprit Saint les guident vers une demande de sacrements.
3/ Un regain de vitalité notable dans les territoires ruraux. La tendance observée l’an dernier dans les territoires ruraux
se confirme, avec 29% des catéchumènes adultes vivant en zone rurale.
4/ Des catéchumènes de plus en plus exempts de toute culture chrétienne. Un quart se déclarent “issues de familles
sans religion”, c’est en augmentation. Dans une société où 80% des jeunes n’ont pas reçu d’éducation religieuse, ces
jeunes ont peu d’idées préconçues sur l’Eglise, ils ont soif de formation, de repères, de fraternité et d’enracinement.
Beaucoup suivent sur les réseaux sociaux les comptes d’influenceurs ou de communautés vivantes.
Dans le montargois, ils sont là, dans nos célébrations, discrètement au fond des églises ou bien au 1er rang dans un
service. Ils sont demandeurs de vivre les propositions de la foi. Ils sont par exemple les 1ers à s’être inscrits au pèlerinage missionnaire du 2 juin à Orléans. Mais ils demandent aussi à comprendre. Ils peuvent aussi connaitre après leur baptême une « baisse de régime » de leur foi, avec la découverte qu’ils restent limités et pécheurs. Là, les chrétiens de plus longue date doivent réagir et ne pas les lâcher. Il est nécessaire d’accompagner leurs besoins spécifiques mais aussi de s’appuyer sur leur désir de connaitre, de prier et de témoigner. Bref, ils nous bousculent pour que nous devenions cette Eglise missionnaire du Christ dont ils attendent des réponses et des propositions.

Contact adultes + 18 ans : Anne Ciceron 06.71.33.15.18 et Dorothée Bourguignat 06.62.05.65.85
(rencontre le mardi soir 1/mois + accompagnement individuel par un paroissien)
Contact collégiens lycéens : Nathalie Talens 06.33.25.73.82.

Février 2024

Pastorale : Le dimanche, quelques personnes portent la communion à des personnes malades qui ne peuvent plus venir à l’assemblée. Ce discret si beau geste nous rappelle que le Bon Pasteur a souci de tout le troupeau ; et en particulier des malades. J’aimerais que ce geste soit largement étendu. Chez nous les malades seraient-ils oubliés ?
Bien entendu il existe d’autres chemins pour marquer notre proximité fraternelle avec eux : le soin des proches, la prière
régulière, le téléphone qui brise la solitude, la visite (individuelle, ou mieux encore avec le service évangélique des malades), la participation à une équipe plus organisée d’aumônerie (en EHPAD, au CHAM). Oui les manières sont nombreuses car il est bien normal que chaque baptisé, quel que soit son âge veille à garder contact avec une personne malade au moins (dans sa famille, son voisinage, son hôpital, sa paroisse..)
TOI, Comment vis-tu ce compagnonnage fraternel ?

Pastorale de la SANTE. L’Univers de la Santé, c’est une part importante de notre vie en société (malades, soignants, autres personnes hospitaliers). On peut être en forme musculaire et souffrir d’autres atteintes, psychiques, mentales, affectives, spirituelles. Parlons encore de la recherche avec des budgets et des personnels ; des étudiants, des établissements, des grands choix éthiques et politiques, des regards philosophiques et spirituels : Que d’invités au repas de la santé !
Nous chrétiens, en avons-nous une expérience particulière, liée à la Révélation de Jésus ?
Faire la Paix, c’est bien plus que cesser la guerre. Nous connaissons des malades rayonnants de leurs raisons de vivre et de se battre pour guérir si possible! et des personnes sans troubles médicaux avérés qui semblent bien étouffées, par manque d’idéal, de vie affectueuse ou spirituelle. Jésus est venu apporter le Salut, même quand ses contemporains
souhaitaient qu’Il restât guérisseur.
Avec qui parlons-nous des liens entre Santé et Salut chrétien ?

J.M.R.

Janvier 2024

Bonne année 2024…..et bonne santé ?

« Et surtout bonne santé », on me le dit souvent. Mais de quelle santé parle-t-on ? La santé physique est devenue
une obsession occidentale, alors je vous souhaite bien davantage la santé de l’âme. Comme le dit Jésus, Ne
craignez pas ce qui tue le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt ce qui peut faire périr l’âme aussi bien que
le corps (cf. Mt 10, 28). Une âme malade ne peut pas soutenir un corps choyé.
Comment prendre soin de son âme ?

    1. Éviter les commérages : Nous serons jugés dans la même mesure que nous jugeons.

    1. Faire attention à son regard : Les yeux errants du roi David ont abouti à l’adultère avec Bethsabée, et ont
      même finalement tué son mari, le brave et honnête soldat Urie. Dans un monde où abondent les images,
      aujourd’hui plus que jamais nous devons faire extrêmement attention à nos sens, en particulier notre
      regard. Prends soin de voir ce qui est beau et qui te mène vers le bien. Regarde Dieu, lit sa parole.

    1. Chasser l’impulsivité, plus particulièrement quand nous parlons ou que nous réagissons sur les réseaux
      sociaux. Le proverbe dit qu’il faut tourner sept fois sa langue avant de parler. Saint Jacques 1, 19 ajoute :
      « Chacun doit être prompt à écouter, lent à parler, lent à la colère ». En somme, Dieu nous a donné deux
      oreilles et une bouche, c’est pour écouter deux fois plus qu’on ne parle, essayer de comprendre avant de
      dire « j’ai raison ».

    1. Et enfin s’adresser à Marie pour notre santé spirituelle et physique. La Vierge est un pont qui nous unit à
      Jésus. Saint Maximilien Kolbe dit : « Laisse-toi conduire par Marie ; elle subviendra promptement aux
      besoins du corps et de l’âme. Par conséquent, sois en paix, en paix totale, avec une confiance illimitée
      dans son intercession. » (source : aleteia.org)
      Alors je demande à Dieu en cette nouvelle année la grâce de la guérison de tes blessures intérieures et
      extérieures. Que le Seigneur nous donne d’être de saints chrétiens !

P.Xavier

Décembre 2023

Chers frères et sœurs,
Au seuil de la nouvelle année liturgique B qui s’ouvre devant nous avec ce Temps de l’Avent, je nous invite à méditer sur la signification profonde de ces quatre semaines qui nous mèneront à la Joie de Noël.
L’Avent n’est pas simplement un compte à rebours vers la célébration de la naissance du Seigneur, mais c’est aussi une
invitation à nous recentrer, à nous immerger dans l’espérance et à cultiver la patience. Comme des veilleurs attentifs, nous sommes appelés à nous élever au-dessus des tumultes du quotidien et à fixer notre regard sur la promesse d’une lumière qui dissipera les ténèbres.
Nos églises du Montargois à l’instar des autres églises du monde s’illumineront progressivement, dimanche après dimanche, des quatre bougies de l’Avent symbolisant l’attente, l’espérance, la joie et l’amour. Elles nous rappellent que nous avons à nous préparer intérieurement et à nourrir l’espérance en nos cœurs au milieu des incertitudes et des défis de la vie. Cette espérance n’est pas fondée sur des circonstances extérieures, mais sur la certitude que la lumière divine viendra éclairer même les coins les plus sombres de notre existence.
Profitons également de ce temps pour méditer sur la façon dont nous pouvons devenir des porteurs de lumière, des artisans d’espérance pour ceux qui nous entourent. Puissions-nous être des témoins de la promesse divine, porteurs de cette lumière qui chasse les ombres du désespoir.
Que ce temps de l’Avent soit pour nous une occasion de renouveler notre engagement envers la véritable source de joie et d’amour, le Christ. Que chaque bougie allumée soit un rappel de notre marche intérieure, une progression vers la crèche où la lumière éternelle a pris naissance pour illuminer le monde.
Prions ensemble pour que ce temps de l’Avent soit pour nous tous un chemin vers la rencontre avec le Seigneur, une préparation joyeuse à la célébration de la venue du Sauveur dans nos vies. Amen.
Père Précieux AKODJENOU

Novembre 2023

Hiver 2023-2024 dans nos églises du Montargois.

Les prix de l’énergie ne permettent plus de chauffer toutes nos églises le dimanche.

Cette disposition est bénéfique pour réduire l’empreinte carbonée de nos assemblées ; mais elle empêche aussi des chrétiens, plus sensibles au froid, de rejoindre l’assemblée du Seigneur Ressuscité. À Montargis – Ste Madeleine, la dépense de chauffage est de presque 400 euros par célébration. Sauf exceptionnel froid nous ne chaufferons pas cette église. Nous vous encourageons à venir avec des vêtements chauds et la chaleur de la foi. Mais pour ceux qui auraient trop froid, nous proposons des solutions alternatives :

Les messes du samedi soir 18h30 (Villemandeur et Amilly)
Les messes dans le rural (secteur Chevillon et Corbeilles) samedi ou dimanche

Ou bien la messe du dimanche de Chalette-Bourg à 10h30

À Chalette, la dépense est de 100 euros par célébration. Nous avons décidé de maintenir du chauffage en cette église comme service communautaire. Cela représente une charge de 2500 euros environ pour cet hiver 2023-24. Nous allons ouvrir une cagnotte dans toute l’agglomération pour permettre ce chauffage. Merci de remettre votre offrande en spécifiant « pour le chauffage de Chalette » sur l’enveloppe.

Merci aux donateurs. Merci de vos encouragements

P.Jean-Marie et P.Xavier


Octobre 2023

Eglise du montargois, Eglise en sortie

Chers frères et sœurs,
Cette année nous sommes invités en diocèse à redécouvrir la joie d’être une Eglise en sortie. Oui, retrouve la joie ! La vraie joie, c’est de se détourner de soi et d’aller vers Dieu et les autres. Comme dit le jeune St Carlo Acutis, « la tristesse c’est le regard tourné vers soi-même, le bonheur c’est le regard tourné vers Dieu » . Alors

Sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus-Christ. Tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie. Dehors, il y a une multitude affamée, et Jésus qui nous répète sans arrêt : « Donnez-leur vous-mêmes à manger » (Mc 6, 37). EG 49. (toutes les citations sont tirés de « la joie de l’Evangile » du pape François)
Sans toi Jésus nous ne pouvons rien, tu es le chemin et la vie. Je dois faire mémoire que Tu me redonnes vie jour après jour et en témoigner dans ce monde.
Fidèle au modèle du maître, il est vital qu’aujourd’hui l’Église sorte pour annoncer l’Évangile à tous, en tous lieux, en toutes occasions, sans hésitation, sans répulsion et sans peur. La joie de l’Évangile est pour tout le peuple, personne ne peut en être exclu. 23.
Comment annoncer ? A chacun une manière différente. Je dois accepter ton appel, Seigneur, avec humilité sur mes faiblesses, mais en ne regardant que la puissance de Dieu et non moi-même.
Tout chrétien et toute communauté discernera quel est le chemin que le Seigneur demande, mais nous sommes tous invités à accepter cet appel : sortir de son propre confort et avoir le courage de rejoindre toutes les périphéries qui ont besoin de la lumière de l’Évangile. 20
Alors, quelle sera ta réponse personnelle à cet appel ? Et quelle sera notre réponse de communauté paroissiale ?
La mission au cœur du peuple n’est ni une partie de ma vie ni un ornement que je peux quitter, ni un appendice ni un moment de l’existence. Je suis une mission sur cette terre, et pour cela je suis dans ce monde. Je dois reconnaître que je suis comme marqué au feu par cette mission afin d’éclairer, de bénir, de vivifier, de soulager, de guérir, de libérer. 273. P. Xavier de Longcamp, curé

Septembre 2023

Après la période estivale, nos communautés se remettent en route. C’est avec joie que nous nous retrouvons pour vivre ensemble une nouvelle année, placée sous le signe de la fraternité à l’image du Christ.
Petits et grands vont reprendre leurs activités, nos agendas vont se remplir. Laissons une place à la nouveauté et à l’imprévu, ne manquons pas les rendez-vous qui nous seront proposés dans nos différentes communautés:

    • forum, des associations, le samedi 9 septembre à Montargis de 14 à 18h place du pâtis

    • apéritifs après la messe, groupe de prières, de louanges, de chants, messe qui prend son
      temps…

    • Messe et journée de rentrée de nos différentes paroisses, accueil des nouveaux arrivants.

    • Les maisonnées fraternelles qui seront de nouveaux proposées à partir du mois d’octobre.

    • Le congrès mission à Tours du 29 septembre au 1er octobre ou en Visio dans nos Paroisses

    • Soyons à l’écoute des témoignages qui nous seront donnés (maisonnées fraternelles, JMJ…) et osons à notre tour témoigner de la richesse de notre vie de chrétiens.
      Notre synode diocésain se poursuit avec l’orientation suivante : SORTIR , ALLER VERS:« Nous voulons être des missionnaires audacieux qui annoncent l’Évangile par leurs actes et leurs paroles, là où l’Esprit nous envoie, comme les premiers chrétiens ».
      Rendez-vous le 2 juin 2024 à la cathédrale d’Orléans pour la clôture de notre synode.
      Notre Pape François l’a rappelé aux JMJ de Lisbonne: « Todos, Todos, Todos » tous aimés de Dieu, TOUS MISSIONNAIRES, tous appelés à témoigner!!!
      Belle rentrée ! Catherine Levesque déléguée synodale
      Mathilde Weber équipe mission

Juillet-Août 2023

La barque de l’été 2023 a levé l’encre le 21 juin dernier. Elle s’avance au large jusqu’au 21 septembre prochain. Dans la société de l’hémisphère nord, c’est la grande chaleur, parfois étouffante ; le soleil, avec ses rayons nourrissant l’organisme humain ; les vacances pour la plupart ; la montagne et le repos pour certains ; et pour d’autres, la vie en famille, à la campagne, à la plage… C’est le ralenti.
La communion avec la nature et sa douceur, loin du rythme accéléré des activités habituelles. N’est-il pas nécessaire ce temps d’interruption ? Bien sûr que si. À condition, certes, de l’arrimer à Dieu. Ce n’est pas qu’Il est en vacances, au repos, comme nous. Mais Il est avec chacun de nous, à nos côtés, dans nos villégiatures. Il est le Dieu de l’Emmanuel : « Dieu avec nous ». Lui vouer, dans la foi, notre temps d’été en l‘écoutant dans sa parole de vie ; expérimenter, en Lui
et avec Lui, l’espérance qui ne trompe pas ; vivre, chaque jour, la prière permanente et assidue ; et pratiquer le service du prochain, n’est-ce pas là une véritable offrande à sa Gloire ?
Bénéfique été à tous.

Père Marcel Anganga

Saint Loup, un saint de notre diocèse, bien présent dans le Gâtinais et le Montargois

Quelques saints ont marqué notre diocèse. Nous pensons bien sûr à Ste Jeanne d’Arc. Mais d’autres saints moins connus sont à redécouvrir. Nous avons fêté il y a peu de temps le 1500ème anniversaire de la mort de Saint Mesmin. Cette année, nous fêtons un double jubilé concernant Saint Loup : il est né à Orléans il y a 1450 ans, en 573, et il est mort en 623, il y a 1400 ans. Plusieurs églises du montargois sont placées sous le patronage de St Loup : Cepoy, Gondreville-la-Franche, et Villemoutiers (St Nicolas et St Loup).
St Loup est né à St Jean de Braye. Il avait deux oncles qui étaient évêques et qui se chargèrent de son éducation. En 609, il devint archevêque de Sens. Mais son opposition au roi Clotaire II lui valut l’exil, qui fut interrompu par la demande de son retour faite par le peuple. Il est plus vertueux que jamais et accomplit de nombreux miracles. On dit que la grosse cloche de la cathédrale tintait harmonieusement à chaque fois que Loup passait, pour plaire à son oreille de musicien, et sonnait furieusement quand l’ennemi approchait de la ville. Il meurt le 1er septembre 623.

On lui attribue encore des miracles sur son tombeau.
Nous allons fêter la Saint Loup en nous joignant à un moment ou à un autre des festivités qui auront lieu à Orléans (voir encadré concernant le projet de voyage à Orléans le vendredi 23 juin au soir). Nous fêterons la St Loup samedi soir 2 septembre à Villemoutiers…
Mais à nous de vivre à notre manière la sainteté dans le monde d’aujourd’hui. Sans doute de façon ordinaire. Un texte qui pourrait nous nourrir pour inventer un tel chemin est le texte ‘gaudete et exultate’ du pape François : un appel à la sainteté vécue au jour le jour, souvent discrètement. Et nous verrons qu’aujourd’hui, nous sommes entourés de saints et de saintes, qui ne seront probablement jamais canonisés. Puissions-nous être nous-mêmes de ces saints, car nous sommes tous appelés à la sainteté !

Père P. Gauthier

Mai 2023

Prends ta tenue de service

« Nous ne sommes pas à l’auberge ici ! » c’est ce que me disait ma maman quand elle en avait marre de faire tout le service à la maison, et qu’elle voyait son ado arriver pour mettre les pieds sous la table. Cela voulait dire : dans une famille, chacun rend service, à sa mesure.
Notre paroisse est une famille, pas une auberge, alors laisse-moi t’interpeler : prends ton service. Parce que la paroisse tient avec quelques serviteurs qui donnent beaucoup, et qu’ils ont besoin de notre reconnaissance.
Ils donnent avec joie, mais comment vont-ils entretenir leur joie quand ils voient certains se servir et profiter, en consommateur de la foi ? un bon moyen de reconnaitre leur travail de « mère de famille » (mais il y a des hommes aussi !), c’est de savoir faire notre (petite) part. La paroisse devrait être un lieu où chacun donne un peu.
Dieu t’a donné des talents, des dons, des charismes qui nous manquent si tu ne les mets pas
au service du Royaume. Les pauvres crient ! Des personnes ont besoin d’être consolés ! D’autres ont besoin de connaitre l’amour de Dieu !
Nous cherchons du renfort

    • Dans nos sacristies. La liturgie doit être préparée. Ouvrir l’église, le linge, installer et ranger, des personnes pour le ménage (c’est bien plus accueillant une église propre). Quand ? Le samedi : baptêmes, mariages. Le dimanche : messe. En semaine : les funérailles ;

    • Pour aller visiter nos frères âgés dans les maisons de retraite, ne pas les abandonner ;

    • Nous cherchons des voisins qui soient attentifs, si une personne qui ne peut plus se déplacer souhaite recevoir l’Eucharistie ;

    • Nous cherchons des personnes pour l’accueil, au presbytère et aussi le dimanche pendant la messe. Il suffit de savoir sourire ;

    • Nous cherchons des missionnaires, pour lancer des propositions de feu dans le montargois ;

    • Nous cherchons des priants qui disent « je lance un groupe de prière à l’église ». Nous serons heureux de vous rejoindre pour un chapelet, chemin de croix, louange…
      « Je n’ai pas le temps », « je suis comme un citron pressé », « je ne sais pas si je suis libre à chaque fois », sont les phrases que j’entends. « Attends que je sois à la retraite »… et puis en fait à la retraite c’est encore pire ! Et pourtant, n’attends pas pour te mettre au service du royaume de Dieu. S’engager rend libre. Le profiteur reste seul. Le serviteur, il est en relation, jamais seul. Et il sait que le service est joie. Va voir ton EAP, ton prêtre, pour lui proposer tes services dès maintenant ou à la rentrée prochaine. Servons les autres, ne nous servons pas des autres. Cette paroisse est la vôtre, elle est là pour vous servir de famille. Afin que nous puissions nous dire mutuellement : « Comme il est doux pour des frères, de demeurer ensemble » psaume 133.
        • P. Xavier

Avril 2023

A Pâques : Tous en blanc !

Toute une palette de couleurs est utilisée dans la liturgie. Ce sont des signaux qui nous permettent au premier coup d’œil de nous situer quand nous entrons dans l’église : habituellement vert, mais aussi violet, rouge, blanc (ou or). En cette fin de carême c’est violet, mais aussi rouge, pour la passion du Christ (rameaux et vendredi saint), puis en blanc/or, couleur des temps de fêtes, pour fêter Pâques pendant 50 jours.
Cet habit blanc, tu l’as déjà porté ! Le jour de ton baptême, de ta communion, et peut-être aussi le jour de ton mariage. Tu le vois porté par ceux qui servent autour de l’autel, prêtre et enfant de chœur. Tu verras les baptisés de Pâques le revêtir. La Bible met en relief la blancheur des êtres venus du ciel : un homme vêtu de blanc (Ezéchiel 9,
2), des anges au vêtement éblouissant (Luc 24, 4), le messie annoncé au vêtement blanc comme la neige aux cheveux purs comme de la laine (Daniel 7, 9).
Le blanc vient ainsi signifier la couleur des êtres transfigurés, des saints qui participent à l’être glorieux de Dieu, blanchis dans le sang de l’Agneau (Apocalypse 7, 14). Nous sommes sur terre, mais déjà un peu dans le ciel. Nous formons la foule immense et triomphante qui clame sa joie d’être sauvé en vêtement de lin d’une blancheur éclatante (Apocalypse 19, 1-14). Et si on se mettait tous en blanc dans l’octave de pâques, de la veillée pascale au 2ème dimanche de Pâques ? Imagine quel effet cela ferait de voir la foule lumineuse se diriger vers l’église, et chanter la résurrection avec un habit qui dise ce que nous croyons ? Et de voir les nouveaux baptisés revêtus de blanc prendre l’habit de la communauté toute entière ? Alors je t’invite à renouveler ce geste, en souvenir de ce que tu as reçu, dès le samedi de la veillée pascale et de participer à l’octave de pâques en venant à la messe tout au long de la semaine (Cf. propositions pour aller à la messe chaque jour jusqu’au 17 avril). Si tu n’as pas d’habit complet ce n’est pas grave : un chemisier ou un foulard blanc feront signe. Afin que tous soient attiré vers la lumière, le Christ ressuscité.
Père Xavier de Longcamp

Mars 2023

Vivre le Carême.

C’est parti ! Depuis quelques jours le carême a commencé, mais- à ce jour encore- peu de contemporains s’en sont aperçu ! « C’est le moment favorable pour le peuple chrétien » nous dit Saint Paul, temps pour dynamiser la vie de notre baptême. Nous savons que les pratiquants du carême demeurent minoritaires, aidons-nous mutuellement en ces semaines pour que l’Evangile illumine le tout de notre vie relationnelle, familiale, professionnelle, amicale,
politique, religieuse. Comment entrer en Carême en cette année ? D’abord en réduisant nos occupations, y compris celles de l’église au lieu d’en ajouter de supplémentaires dans un quotidien déjà trop occupé. Qu’est-ce qui remplit ma vie ? Où est l’essentiel à promouvoir ? Dans les choses secondaires, que vais- je supprimer, réduire ou ralentir? Je peux consacrer mon attention à voir et goûter ce que la vie m’apporte déjà comme cadeau quotidien. JEUNER en certaines de
mes occupations… ce n’est pas si habituel, assez simple à repérer mais difficile à réaliser car je suis souvent victime de désirs, d’addictions qui me possèdent et m’empêchent de choisir librement, de laisser place à l’essentiel de ma vie et de ma vocation. Vais-je laisser du vide pour accueillir la nouveauté de Dieu ?
En cette année de guerres, de conflits politiques, mais aussi de synode universel, un Essentiel pourrait être de construire des ponts en toutes les relations. La campagne du CCFD nous aide bien en ce sens. Elle nous conduit en Colombie, si longtemps marquée de violences terribles. Des associations de femmes se consacrent à construire des ponts, de la relation, de l’entraide. Notre partage financier de Carême (assez souvent oublié : partager nos biens, un des
trois essentiels du Carême : Partage, Jeûne, Prière) sera consacré cette année à les soutenir. Déjà, des jeunes s’y préparent. Le dimanche 26 mars, les célébrations seront orientées vers ce partage des dons de notre Père Créateur. Les enveloppes seront collectées ce jour-là. Pour mieux connaitre les situations colombiennes, quelques documents seront proposés à notre lecture fraternelle. Bien plus, une responsable de ces associations viendra nous en parler de vive-voix, à Lombreuil, le vendredi 17 mars à 20 heures. Oui, je rajoute une date, mais n’est-elle pas une essentielle du carême chrétien ?
Bonne route vers Pâques. Allégeons-nous pour marcher allégrement vers la Galilée où nous précède Jésus le Ressuscité.

P.Jean-Marie Richard

Février 2023

Dimanche de la santé et des malades, 12 février 2023… sacrement des malades

Tout proche du 11 février, fête de Notre Dame de Lourdes, il y a le dimanche de la santé et des malades. C’est peut-être pour certains chrétiens l’occasion de redécouvrir le sacrement (ou l’onction) des malades. Avant le Concile Vatican II, on appelait ce sacrement ‘extrême onction’, sacrement reçu à toute extrémité, avant de mourir. Maintenant, ce qui est proposé, lorsque la mort semble très proche, c’est le viatique, la communion (dernière) qui peut être donnée sous l’espèce du Sang du Christ, lorsque la déglutition ne permet plus d’avaler quelque chose de solide (et donc le Corps du Christ). L’onction des malades peut se recevoir plusieurs fois au cours de sa vie. Il n’est plus célébré (seulement) pour des personnes en danger de mort. Il est célébré pour des personnes dont la santé (physique ou psychologique) est altérée à cause de la vieillesse ou de la maladie, et qui ressentent le besoin de recevoir un soutien spirituel particulier dans cette situation. La perspective d’une opération importante peut aussi être l’occasion de demander à vivre ce sacrement. Les grâces sont le réconfort, la paix, le courage, dons de l’Esprit qui peuvent aider à une guérison. Ce sacrement peut se vivre plusieurs fois au cours d’une vie. Elle peut être vécue de façon individuelle à domicile (ou en établissement hospitalier), lorsque l’état de santé permet difficilement des déplacements. Il est conseillé que des proches entourent celui qui recevra ce sacrement. Il peut être aussi proposé collectivement, ce qui manifeste davantage qu’il s’agit d’un acte ecclésial, communautaire. C’est en effet l’Eglise entière qui recommande les malades au Seigneur.
La personne qui reçoit ce sacrement est proche du Christ souffrant, lors de sa passion et de sa mort. Elle s’associe à ce mystère de rédemption. Elle ne fait pas que recevoir des grâces, elle participe à apporter sa part pour le bien du peuple de Dieu, en associant sa souffrance (psychologique, physique…) au mystère de mort et résurrection du Christ : même célébré individuellement, ce sacrement a une dimension ecclésiale.
Comme tous sacrements, la Parole de Dieu est proclamée (un choix de lectures est proposé). Et deux gestes ponctuent cette célébration : l’imposition des mains sur les malades, et une onction d’huile sur le front et dans les mains. Ce sacrement peut être célébré au cours d’une messe (dominicale par exemple).
C’est ce qui se produit assez régulièrement à l’église Ste Marie-Madeleine de Montargis, et c’est ce qui se vivra le jour du dimanche de la santé et des malades, le 12 février, à Ladon, au cours de la messe dominicale à 10h30

Père Philippe Gauthier

Janvier 2023

Au moment où je vous écris pour vous souhaiter une bonne année, je suis en méditation sur la lecture de la messe de la sainte famille. Puisque vous avez été choisis par Dieu…revêtez-vous de tendresse et de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur et de patience. Supportez-vous les uns les autres, et pardonnez-vous mutuellement
si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné : faites de même.
Par-dessus tout cela, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. (Col 3, 12-14)
Quel autre vœu formuler ? celui-ci est parfait : « que Dieu vous donne cet amour-là les uns envers les autres (et
votre année sera bonne) »
En famille : Revêtez-vous de tendresse pour que votre famille soit le lieu de la paix, lieu de repos pour reprendre
force.

En paroisse : Supportez-vous les uns les autres au lieu de vous critiquer. Vous trouverez malheureusement
toujours de quoi critiquer, alors que la personne qui est en face de vous a tant besoin d’être supportée, soutenue,
encouragée pour déployer ses talents !
Autour de vous : Revêtez-vous de patience envers ceux qui vous impatientent. Cette patience se renforce quand
je reconnais que l’autre aussi a le droit de vivre sur cette terre, près de moi, tel qu’il est. Même s’il me contrarie
ou n’est pas ce que j’espérais.
Le mois de janvier est marqué par des prières qui vont toutes dans le sens de l’acceptation de l’autre, tel qu’il est,
sans racisme ni préjugé ni rejet :

    • 1er janvier : journée de prière pour la paix

    • 8 janvier : soutien aux l’Eglises d’ Afrique

    • 18 au 25 janvier : prière pour l’unité des chrétiens (Eglises Orthodoxes, Protestantes, Evangéliques,
      Catholiques)
      « Par-dessus tout, ayez l’amour, qui est le lien le plus parfait. »
      Bonne et sainte année 2023
      P. Xavier

Décembre 2022

L’étoile sur le sapin de Noël

Chaque année, nous ne manquons pas de décorer le sapin de Noël, en l’ornant d’une étoile à son sommet. Cette étoile rappelle les passages d’évangile où les mages, venus d’Orient, guidés par une étoile, arrivent à Jérusalem, et interrogent : où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile se lever, et nous sommes venus lui rendre hommage. Des astronomes ont cherché à savoir ce qu’était cette étoile : une supernova ? Une comète ? La conjonction de 2 planètes (il y a eu en effet de belles conjonctions de planètes (Jupiter et Vénus en particulier à l’époque présumée de la naissance de Jésus, autour de 5 ans avant notre ère)…
Mais peu importe…
Ce que nous fêtons à Noël, c’est la Lumière venant éclairer nos ténèbres en la personne de Jésus, fils
de Dieu. Il est lumière, né de la lumière (symbole de Nicée-Constantinople). En effet, les récits des évangiles
saluent en Jésus le ‘soleil levant qui doit illuminer ceux qui se tiennent dans les ténèbres’ (Lc 1,78), lumière qui
doit éclairer les nations (selon la prophétie de Syméon : Lc 2,32). La méditation du prologue de l’évangile de
Jean, dans son style philosophique et poétique, indique bien que ‘le Verbe était la vraie lumière, qui éclaire
tout homme en venant dans le monde’ (Jn 1,9).
Dans la suite de la vie de Jésus, c’est surtout par ses actes et ses paroles qu’on voit Jésus se révéler
comme Lumière du monde. Les guérisons d’aveugles ont une importance particulière sur ce point : Jn 9,5 :
Tant que je suis dans le monde, dit Jésus, je suis la lumière du monde… Qui me suit ne marchera pas dans les
ténèbres, mais il aura la lumière de la vie (Jn 8,12).
Mais surtout, il y a l’événement de la Transfiguration. Ce visage qui resplendit, ces vêtements éblouissants
n’appartiennent plus à la condition mortelle des hommes. Ils anticipent sur l’état du Christ ressuscité, qui
apparaîtra à Paul dans une lumière éclatante.
Ce n’est pas dans le ciel qu’il faut chercher la vraie lumière ! C’est en la personne de Jésus, mort et
ressuscité, livré pour nous dans sa Parole, dans les sacrements, dans la prière communautaire ou personnelle.
Cela ne nous empêche pas de lever les yeux au ciel, de contempler les astres lumineux comme Jupiter ou
Mars qu’on voit très bien en ce moment : l’un est l’astre le plus lumineux dans le ciel de la nuit en ce moment,
l’autre, Mars, culmine très haut en soirée, avec une belle couleur orangée… ou alors, on peut observer à l’aide
d’instruments des astres beaucoup moins lumineux… nébuleux (qu’on a appelés longtemps ‘nébuleuses’ sans
distinction de catégories)… Et nous pouvons, en tant que personnes conscientes, prier au nom de tous ces
astres, en prenant la préface de la 4ème prière eucharistique : ‘…unis à l’hymne d’allégresse des anges, avec la
création tout entière qui t’acclame par nos voix, Dieu, nous te chantons : ‘Saint, Saint, Saint…’’.
Déjà dans l’Ancien Testament, le prophète Baruch voyait les étoiles réjouies face au créateur : Les étoiles
brillent, joyeuses, à leur poste de veille ; Dieu les appelle, et elles répondent : « Nous voici ! » Elles brillent
avec joie pour celui qui les a faites.
En regardant l’étoile posée sur le sapin de Noël, associons la création entière à notre joie de connaître de la
naissance sur notre Terre du Fils de Dieu !

Père Philippe Gauthier

Novembre 2022

Chers amis,
c’est le moment de vous proposer de constituer une maisonnée fraternelle pendant 6 rencontres du 27 novembre à fin janvier. Voici de quoi vous donner envie (témoignages carême 2021) :

Une expérience forte

Cela a été plus fort que tout, je n’ai jamais vécu cela il y eut un bouleversement, il y a un avant, un pendant et un après. (Zohra)
J’ai fait de très très belles rencontres, le samedi, le dimanche, toute la semaine j’attendais impatiemment
ce moment de partage. Je pensais être toute seule mais l’Eglise catholique est grande. Je trouve dommage que cela s’arrête ; parce que moi j’en veux encore. (Eléonore)

La joie de s’accueillir mutuellement

On était content d’accueillir chez nous, dont un couple de personnes âgées (le monsieur a 90 ans), mais tous avaient hâte dès le lundi soir de se retrouver le vendredi suivant. Nous étions très heureux d’être hôtes accueillants. (Robert et Josette)
Arrivée il y a deux mois dans la région, j’ai découvert avec ces maisonnées un esprit fraternel. Qualité d’écoute, parmi nous, je remercie personnellement vous qui m’avez accueillie dans le groupe. (Liem)
Je suis ici depuis très longtemps. Quand j’ai vu que cela pouvait être possible chez moi, je me suis lancée. J’ai pu recevoir dans un petit logement agrémenté par mes enfants, et ce petit rassemblement m’a permis de rejoindre des personnes dans Montargis et surtout des amis. (Véronique)


L’invitation des non-croyants

Nous étions chez un couple non croyant. C’était rigolo de voir comment ils se rendaient compte qu’autour d’eux il y avait des gens qui croyaient, pas eux, mais ils étaient ouverts à la discussion et pas du tout
réticents. (Anonyme)
J’avais invité plus de non-chrétiens que de chrétiens, et cela s’est très bien passé quand même. Ce qui m’a
frappé ce sont les échanges profonds que l’on a eu et beaucoup de remerciements de toutes les personnes
qui ont vécu ces temps, disant que c’était un lieu où l’on pouvait profondément échanger sur des sujets
dont on n’a pas l’habitude de parler entre amis ou en famille. (Katia)
Moi je ne me sentais pas bien d’aplomb parce que cela faisait un peu témoin de Jéhovah d’aller dire à ses voisins, j’étais un peu gênée. Mes voisines qui sont là me rendent beaucoup service, donc j’ai osé leur demander de venir, nous étions cinq et c’était bien. (Bernadette)
Nous avons été invitées par Bernadette, quelque chose que je ne connaissais pas du tout, que j’ai appréciée, et nous sommes demandeuses pour continuer. (Les amis de Bernadette)

Vous pouvez vous inscrire à l’aide des tracts à disposition dans les églises


Octobre 2022

NOUS VOUS PRESENTONS UNE NOUVELLE MISSIONNAIRE A L’ECOLE ST LOUIS ET A L’AUMONERIE DE L’HÔPITAL DEPUIS SEPTEMBRE
Je m’appelle Béatrice MAUBERT, j’ai 2 grands enfants et suis originaire du Berry. Aujourd’hui, j’habite un adorable village celui de Chevillon sur Huillard depuis presque 10 ans et cette belle campagne me va très bien d’autant qu’avec les voisins nous avons créé un réseau qui nous permet de nous entraider en cas de besoin. C’est depuis les inondations de 2016 que nous avons créé un lien. Le hameau de Marsan était devenu une ile, nous nous sentions seuls au monde !
Mon parcours :
J’ai une formation en « arts plastiques » et puis d’éducatrice spécialisée. Devenue animatrice socioculturelle en emploi PIJ (Point Information Jeunesse) dans mon dernier emploi en centre social sur Orléans, j’ai pu allier les deux fonctions au service de la jeunesse parfois en manque de repère : développer l’Art en soi afin de se construire, reste un support passionnant pour qu’un jeune se sente acteur de sa vie. (ateliers divers comme théâtre forum, création de film, séjours, chantiers éducatifs rémunérés)….
2 missions en 1 !
L’accompagnement à l’ensemble scolaire St Louis le matin : L’accompagnement est comme un tuteur auprès d’une plante : la Personne évolue et petit à petit le tuteur s’efface ; Peter Sélars parlait d’accompagner de manière invisible.
C’est ce que j’essaie de pratiquer auprès des jeunes de Saint Louis au cœur de cette mission à laquelle je me suis sentie appelée comme APS (adjointe en pastorale scolaire), et où la culture religieuse prend toute sa dimension. Je les accompagne en culture religieuse et ou catéchisme pour les enfants du primaire au collège, sans oublier les filières hôtellerie.
L’après-midi je suis Aumônière, je remplace Béatrice Dupeux qui est restée 9 ans. Un grand merci à elle pour cette douce transmission…
J’assure une présence d’Eglise auprès des malades de l’hôpital et des Ehpad affiliés, de leurs familles et du personnel soignant. L’accompagnement devient spirituel sur la base de la libre adhésion. Et comme un chrétien ne doit jamais être seul en mission, une équipe de bénévoles contribue à l’élaboration du projet de service d’aumônerie*. L’équipe devient moteur dans ses principes de valeurs : respect de la dignité, de l’identité, de la culture et des croyances de l’Autre. L’écoute attentive et la tolérance, le dialogue dans la confiance, la mixité du public. Et comme un moteur ne fonctionne
pas sans essence ….Jésus reste au cœur de nos vies et Il est notre lumière à tous !
*Si vous voulez rejoindre l’équipe de l’aumônerie de l’hôpital pour visiter nos malades, vous pouvez
joindre Béatrice au : 02.38.95.90.48.

Septembre 2022

Cette année, tout le diocèse d’Orléans est invité à retrouver le goût des
PETITES FRATERNITES MISSIONNAIRES. Voici ce que nous avons voté lors du
synode de 2019 afin de l’appliquer aujourd’hui.

Nous voulons que toute personne puisse être accueillie
dans une petite fraternité missionnaire évangélisatrice,
priante, accueillante et conviviale qui lui permette de se
sentir aimée du Christ, de nourrir davantage sa foi et d’être
accompagnée là où elle en est.

Nous avons là une véritable conversion à vivre : notre culture nous pousse à
la recherche exagérée d’espace personnel d’autonomie et de détente, qui
sont fuites de la vie ensemble. Ne sens-tu pas que cela te rend tiède dans ta
foi ? Que ce bonheur est factice ?
Nous avons besoin de retrouver la joie qu’il y a de vivre ensemble, de nous
retrouver le dimanche à la messe, mais aussi dans des lieux de fraternité,
autour de Jésus, de sa parole, ou simplement autour d’un café. Sortir de soi-même pour s’unir aux autres fait du bien. Alors oui, je participe :

    • Aux cafés, groupes de prières, de chants, de tâches et de partages
      existants

    • A la journée de rentrée de ma paroisse

    • Aux maisonnées fraternelles qui seront proposées fin 2022 sur le
      gâtinais (en étant hôte ?)

    • Au Synode en action le samedi 26 novembre à Saint Marceau sur ce
      thème

    • Au Congrès-mission le samedi 1er octobre à Paris.

    • En proposant mes mains et mes charismes à ma paroisse qui a besoin
      de ma belle présence
      P. Xavier de LONGCAMP

Juin 2022

Chers frères et sœurs,
Alors que le temps pascal commencé le 17 Avril tire à sa fin, la joie de la Résurrection se veut toujours présente et grandissante en nous au cœur de la célébration de la Pentecôte et du temps ordinaire qui s’ouvre devant nous.
En effet, avant de monter au Ciel, le jour de l’Ascension, le Christ avait confié aux Apôtres une grande tâche: « Allez… de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Mt 28, 19-20). Il avait également promis que, après son départ, ils recevraient « un autre Paraclet », qui leur enseignerait toute chose (Jn 14, 16.26). Et il avait précisé que l’Esprit Saint lui rendrait
témoignage (cf. Jn 15, 26). Mais il avait immédiatement ajouté: « Mais vous aussi, vous témoignerez, parce que vous êtes avec moi depuis le commencement » (Jn 15, 27).
L’Esprit Saint a donc fait de nous des témoins, et ce qui reste cependant décisif pour l’efficacité de l’annonce est le témoignage vécu. Seul le croyant qui vit ce qu’il professe avec les lèvres, a l’espérance d’être écouté. On doit ensuite tenir compte du fait que, parfois, les circonstances, ne permettent pas l’annonce explicite de Jésus-Christ comme
Seigneur et Sauveur de tous. C’est là que le témoignage d’une vie respectueuse, chaste, détachée des richesses et libre face aux pouvoirs de ce monde, en un mot, le témoignage de la sainteté, même si elle est offerte en silence, peut révéler toute sa force de conviction.
Que l’Esprit Saint nous y aide tous !
Viens, Esprit Saint, allume dans les cœurs de tes fidèles le feu de ton amour!
Père Pierre Précieux

Mai 2022

Le temps pascal : ‘un grand dimanche’
« les cinquante jours à partir du dimanche de la
Résurrection jusqu’à celui de la Pentecôte sont célébrés
dans la joie et l’exultation, comme si c’était un seul jour
de fête, ou mieux, un grand dimanche ». Ce texte, de
Paul VI, au moment d’instituer le nouveau calendrier
liturgique à la suite du concile Vatican II, est repris dans l’introduction du
nouveau missel romain.
50 jours qui en valent un seul ! Ou encore 50 jours pour déployer à notre
niveau à nous, quelque chose qui touche l’éternité.
50 jours pour chanter Alleluia (écoutez les petits enfants qui commencent à
parler… ça donne quelque chose comme ‘aïouïa’).
50 jours pour nous réjouir : la vie est plus forte que la mort.
50 jours pour nous émerveiller de cette traversée au-delà du temps et de
l’espace que Jésus a accomplie, et qui nous est promise, à nous aussi… même
si nous avons du mal à imaginer !
C’est la période la plus favorable pour les baptêmes ; et beaucoup sont prévus
sur nos paroisses pour ce temps pascal. Visuellement, que pourrions-nous
imaginer pour mettre en valeur tout ce temps ? En attendant Noël, il y a la
crêche. En attendant Pâques, on invente à droite ou à gauche des ‘jardins de
Carême’… Et pour ce temps le plus important de l’année liturgique, que
pourrions-nous inventer, sûrement en lien avec les signes du baptême…
peut-être en lien avec la nature qui explose de couleurs au mois de mai !
Philippe Gauthier

Avril 2022

Nous devons apprendre à vivre comme des frères, sinon nous allons mourir comme des idiots.

Martin Luther King

Depuis début mars, une soixantaine de maisonnées fraternelles se retrouvent chaque semaine dans tout le Gâtinais et le Montargois : Sceaux, Ladon, Courtenay, Ferrières, Gondreville, Montcresson, Villemandeur, Chalette, Corquilleroy, St Maurice, Lombreuil, Amilly, Montargis… 350 personnes qui apprennent à vivre comme des frères, à partager, se soutenir. Les fruits commencent à se sentir : ici c’est la joie d’avoir été invité et la joie de se revoir. Là l’amitié spirituelle qui nait. Les partages de foi qui touchent. Ce sont de menus services qui sont rendus entre nous, le lien qui se retisse après la pandémie.

C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres qu’on vous reconnaitra pour mes disciples Jean 13, 35

Vivre Pâques, c’est réapprendre à choisir la vie que Dieu donne. Si tu veux recevoir cette vie, il faut réapprendre à la donner. Quitte tes tombeaux de solitude ! La tentation du repli sur soi et le péché de l’individualisme ! Tu dois réapprendre à vivre avec les autres, à supporter les différences, partager la parole de Dieu, savoir les difficultés et les joies des autres, connaitre vraiment et être reconnu. Sortir de soi pour vivre autour de Jésus, en petits groupes, fréquemment, ça donne vie !

                                                                                Xavier

Vous aussi , osez !!!

Une maisonnée fraternelle pour tous chez moi ?

 le témoignage d’Aude, dans le diocèse

Je ne voulais pas participer aux 6 semaines de maisonnées fraternelles et j’avais plein de bons arguments : je fais déjà tant de choses ! Et pourtant le Seigneur a réussi à me faire changer d’avis, et ensuite ne m’a pas laissé tomber. Ça n’a pas été : « t’as rempli ton inscription comme hôte, et bien maintenant débrouille-toi ». Non, il m’a donné le courage d’aborder des personnes que je connaissais à peine. Pour certains, je savais que leur enfant était au caté, et cela me rassurait un peu pour le 1er contact. Au début je m’étais dit : « ok je lance les invitations, mais après, si Dieu veut que cela se passe, vaut mieux qu’elles disent oui ». Alors je me lance, et quand j’ai proposé, elles m’ont dit plutôt non. Très bien : me voilà libérée ! eh bien non, je vous raconte cette anecdote. J’aborde une dame à la sortie de l’école, on se connaissait de vue. Je lui dis « je crois que tes enfants sont au caté, tu as peut-être entendu parler des 6 semaines de maisonnées pour parler de l’essentiel ? Sa réponse a été un grand moment de solitude : « non, mes enfants ne sont pas au caté ». Tant pis je suis lancé, je lui présente quand même le projet. Elle me répond plutôt non (son mari rentre tard car il travaille à Paris). Et pourtant, quelques jours plus tard, je la croise à la sortie de l’école, avec son mari. « Tiens, ton mari est là ? » « Oui, il s’est foulé la cheville, il est en arrêt de travail ». Eh bien Seigneur tu y vas un peu fort ! j’en profite : « t’es dispo alors la semaine prochaine ? » « OK je viens à la 1ère réunion pour voir ». Me voilà avec une personne, je suis obligée alors d’en trouver d’autres !

Et au final nous étions 5. Tous sont restés jusqu’au bout, alors que j’ai laissé la possibilité de ne venir qu’à la 1ère. J’ai apprécié : les CD (clé USB), et le temps de partage, la facilité et simplicité des échanges, le respect de la parole de chacun, et de ceux qui ne parlent pas, l’absence de jugement, l’accueil de ce qui est dit, l’accueil des larmes et des silences. De beaux moment de partage et de convivialité. Ce qui s’est passé aux invitations et aux partages m’a permis de comprendre comment le Christ est bien vivant dans nos vies, cela m’a fait changer ma relation à Dieu. Lors des partages il y a eu des mots qui ont résonné en moi. J’ai pris conscience de mon manque de confiance en Dieu. Depuis, je viens aussi le samedi matin à l’adoration. J’y viens me remplir de sa présence et m’imprégner de confiance.

Toi aussi inscris-toi comme hôte et ose le pas de l’invitation à la maison !

Votre vie chrétienne a-t-elle besoin de joie, de dynamisme et de vitalité ?

Nous vous proposons un programme inédit dans le montargois, une nouvelle aventure à vivre en petits groupes pendant le carême:

Pour 6 rencontres, Devenez Hôte, accueillant d’un petit groupe de partage, une maisonnée fraternelle.

1 fois par semaine, entre le 28 février et le 8 avril, vous invitez vos amis, voisins, proches, collègues… au moins 2 personnes, pour se retrouver chez vous et partager sur l’Essentiel. 

Par exemple D’où vient ce vide en moi ? avec Georgina Dufoix, Qu’est-ce qui conduit ma vie ? avec Marc Rambaud ou bien encore Une présence à mes côtés avec Michael Lonsdale.

Vous fournissez le thé ou le café gourmand, nous vous fournissons toutes les ressources qui permettront une rencontre réussie.

Il vous suffit de vous inscrire : avec le flyers que vous trouverez au fond de l’église ou auprès de votre paroisse ou au 02.38.85.27.43 ou par mail maisonnees45@gmail.com.

Alors, combien serons-nous de Maisonnée Fraternelle : 50, 100 ? Plus ? Une grande joie fraternelle nous attend, ne passons pas à côté ! »

Nous vous proposons de dire cette prière tous les dimanches

Prière pour l’évangélisation :

Seigneur Jésus,

Tu veux que tous les hommes soient sauvés.

Tu nous envoies en mission pour faire des disciples de toutes les nations.

Nous te confions les habitants de nos villes et villages et en particulier ceux qui ne te connaissent pas.

Fais de nous des serviteurs attentifs, inspire-nous les gestes et les paroles qui les aideront à te trouver.

Donne-nous la joie d’accueillir dans ton Eglise nos amis et voisins et de célébrer avec eux la Sainte Eucharistie.

Que ton Règne vienne !

Marie, Etoile de la nouvelle évangélisation, guide-nous et chemine avec nous. Amen

Janvier 2022

Rencontrer Jésus, l’aimer et le faire aimer

C’est le thème de notre mise en oeuvre du synode diocésain pour cette année. Alors je m’associe à l’ensemble de l’équipe des prêtres, Xavier, Philippe, Didier, Précieux, Marcel et Jean-Marie pour vous souhaiter cette rencontre et ainsi une belle et heureuse année 2022.

Nous ne savons pas , au moment de rédiger cet éditorial, ce qui sera possible ou pas dans les prochaines semaines. C’est pour cela que vous serez informé des évolutions lors des annonces aux célébrations ou sur notre site: eglise-montargis.fr. Nous prenons le risque, plein de confiance, de publier cette feuille du mois !!!

Ce mois de janvier est marqué par deux temps forts qui sont:

    • la semaine de prière pour l’unité des chrétiens

    • la rencontre synodale du samedi 29 janvier de 9h à 18h30 à l’église des Cités( messe à 8h à Ste Madeleine)

Prions pour que ces évènements majeurs sur notre secteur se concrétisent et soient le signe d’une Église vivante, accueillante et solidaire.

Encore merci à tous ceux qui s’investissent aux différents services de notre église.

Nous vous souhaitons une belle et douce année 2022.

Jean-Christophe pour l’équipe locale de la rencontre synodale

Décembre 2021

Le livre dont se servent les prêtres et les fidèles pour célébrer la messe s’appelle « Missel Romain ». Il donne un cadre qui permet à la liturgie de se déployer et de donner tout son sens. Une nouvelle traduction va nous être donné afin de mieux coller au texte original (1970). Il y a aussi de petits changements qui sont des adaptations à la culture actuelle. Nous entendrons alors des expressions comme consubstantiel au Père ou Priez, frères et sœurs.

Je veux tout de suite nous rassurer : ce ne sont que de menus changements, la messe reste identique. D’ailleurs tout tient sur un feuillet qui sera distribué pour nous aider à célébrer d’une même voix. Cependant cela va forcément perturber un peu nos habitudes, peut être aussi nous questionner sur le sens ce qui est dit. Mais c’est justement le bon moment pour réaliser ce que nous sommes en train de célébrer.

Je dis bien NOUS. Ce n’est pas le prêtre seul qui célèbre, mais bien tout le peuple de Dieu rassemblé. C’est l’ensemble des fidèles qui exprime par les gestes, les proclamations et les chants l’action de Dieu (c’est ce que signifie le mot liturgie) dans nos vies.   

C’est l’occasion pour chacun d’oser dire un « amen » un peu plus clair, de chanter de tout son cœur, d’oser une vraie inclinaison aux moments requis… bref de participer pleinement à la célébration en exprimant ma foi et par la même occasion soutenir la foi de mon voisin. Une attitude à la fois priante et fraternelle, tournée vers Dieu et vers le prochain, celui qui est à côté de moi sur le banc, celui qui n’est pas encore avec nous (mais que nous espérons) dans cette eucharistie.

P. Xavier de Longcamp

Novembre 2021

Mais comment fais-tu pour célébrer les obsèques ? Moi, je ne pourrais pas…

L’accompagnement des familles même dans ces moments difficiles est source de joie. Bien sûr pas de cette joie éphémère et extérieure mais de cette joie intérieure de pouvoir exprimer notre foi dans la résurrection du Christ, de pouvoir partager notre Espérance.

Les familles que nous rencontrons nous sont reconnaissantes de l’écoute que nous leur apportons. C’est un échange de vérité. Elles ne cherchent pas à paraitre. Elles témoignent sur ce qu’elles ont vécu avec la personne pour laquelle nous nous  retrouvons. Elles nous font confiance.

Ce sont des bons souvenirs comme des souvenirs douloureux. Les familles livrent ce qu’elles ont sur le cœur pour pouvoir avancer plus sereinement dans leur deuil.

La moisson est abondante et nous manquons de moissonneurs. Venez  nous rejoindre et partager avec nous ces rencontres magnifiques. Les équipes d’accompagnement obsèques du montargois sont à votre écoute pour toutes les interrogations que peut susciter ce service d’Eglise. La condition est d’être disponible en journée. Nous vous proposons alors de venir faire immersion en accompagnant un célébrant laïc ou un assistant d’obsèques. Venez et voyez !

Monique PILLARD pour l’équipe obsèques

NB :   600000 obsèques en France aujourd’hui et 750000 prévues  dans 20 ans. Nous voyons dans nos paroisses du Montargois les demandes augmenter petit à petit depuis quelques années.

Cela va sans doute devenir un lieu crucial de la première annonce de la foi. 


Les rues ont retrouvé de l’animation,  on y respire comme un parfum de rentrée, de reprises, de re-COMMENCEMENT!  Un petit «  re-» c’est-à-dire, une fois encore, comme de coutume. « COMMENCEMENT »  pas si simple  d’aborder  « NOUVELLEMENT »  cette reprise !

             En cette année 2021,  le temps des reprises est affecté d’une incertitude liée à la course-poursuite entre les mutations du virus et la progression des vaccins. Toute année nouvelle ouvre à l’inconnu, à l’incertain, peut-être l’avions-nous un peu oublié ?  Ne restons pas figés dans une attente passive  d’un retour du « monde d’avant ». COMMENCER à nouveau ?  Nous savons  que la vie ne revient jamais  en arrière.  Entrons en cette année avec  l’Espérance, assurés  du  pain quotidien que Dieu nous donne et  qu’Il nous donnera . Lui nous appelle à naître de nouveau,  à commencer ensemble  une nouvelle page, tournés vers l’avenir puisque c’est de là qu’Il nous vient.

            En Montargois, la vie de l’Eglise ne re-COMMENCERA  pas comme celle de l’an passé. Le changement des prêtres  est une occasion  de chercher quelles sont les  urgences  évangéliques que Jésus nous demande de porter avec Lui, dans l’aujourd’hui  de notre cité, de notre pays et de notre monde. A l’aube de ce  re-COMMENCEMENT  particulier, notons quatre  rendez-vous exceptionnels  déjà programmés.

Le 29 août en l’Eglise des Cités, nous dirons au revoir à Stanislas de Christen, Julien Tellier, Jean Sigot et Xavier Guermonprez   (n’oublions pas Paul Bénezit qui était aussi parmi nous).  Cet  au revoir  fraternel et joyeux, est  aussi une action de grâce, un merci, au Seigneur pour les dons qu’Il nous a accordés  au cours des années  qui s’achèvent. Nous prierons pour qu’ailleurs, ces frères prêtres puissent, eux aussi-  re-COMMENCER.

Le dimanche suivant, le  5 septembre à l’église N.D. ces cités, nous accueillerons la nouvelle équipe des prêtres qui  vivront  parmi nous la mission du Seigneur. Xavier de Longcamp – naguère connu comme jeune prêtre  en Montargois, Philippe Gauthier qui sera disponible dès décembre, Précieux Akodjenou déjà avec nous depuis un an et Marcel Anganga. Baptisés  du Montargois et prêtres arrivants, nous nous mettrons ensemble pour découvrir le travail que l’Esprit Saint a déjà accompli… et pour  écrire  une page nouvelle de l’Evangile, avec ses joies et ses bousculades.

Les 2 et 3 octobre, à Orléans, la rencontre « Missio », une assemblée joyeuse et priante , sorte de forum d’initiatives originales , venant de lieux très divers  (dans le diocèse et bien au delà, 5 ou 6  forums  en France)  des initiatives  pour que l’Evangile du Christ rejoigne et réjouisse nos contemporains où ils sont. Pour accéder à ce forum, une inscription préalable est demandée (renseignement au secrétariat montargois).

Le samedi 29  janvier 2022 à Montargis  le synode en action fera son étape annuelle à Montargis.  (Où en sont les mises en œuvre ? peut-on encore s’y mettre ?) D’autres précisions viendront en leur temps.

                        re- COMMENCONS à vivre chrétiennement notre aujourd’hui nouveau.  

            Jean-Marie Richard

JUILLET – AOÛT 2021

A PEINE LES VACANCES COMMENCEES, QUE NOUS PREPARONS DEJA LA RENTREE !

Êtes-vous Juilletiste ou Aoûtiens ? Selon chacun, l’été, c’est l’occasion de se poser, de rencontrer de la famille, des amis qui sont au loin, de découvrir de nouvelles régions, ou au contraire de se ressourcer dans un lieu qui est important pour nous. D’autres ne pourront quitter leur lieu de vie, à cause de l’âge ou des difficultés financières. Dans tous les cas, chacun se prépare à des vacances après une année éprouvante.

C’est peut-être l’occasion de prendre du temps pour « aller à la rencontre personnelle du Christ » comme nous y invite notre Synode ! Lire un Evangile en entier, vivre ou aller sur un lieu de pèlerinage ; vivre une retraite, lire un livre spirituel ou un texte de notre Pape François (nous avons la chance d’avoir des textes simples avec des expressions imagées) comme la « La joie de l’Evangile » sur les enjeux aujourd’hui de l’Evangélisation, ou « Loué sois-tu » sur l’écologie intégrale.

C’est encore l’occasion des temps de relecture de l’année 2020-2021 dans notre vie personnelle, dans nos responsabilités de baptisés et de services ecclésiaux.

Mais déjà pointe la rentrée avec des dates à mettre dans nos agendas !

La fin des vacances sera marquée le dimanche 29 Août à 11h à l’Eglise de Notre Dame des Cités par la messe d’action de grâce à l’occasion du départ des Pères Stanislas, Xavier et Jean (8 ans de présence sur le Montargois) et Père Julien (1 an séminariste, 1 an de diacre, 4 ans de prêtres), vers de nouvelles missions suivie d’un temps convivial (voir suite de la feuille).

Le samedi 4 Septembre l’ordination de 2 diacres permanents à St Benoit sur Loire à 15h dont Philippe Renaud qui habite le Montargois Rural.

Le dimanche 5 septembre c’est l’unique messe d’installation de la nouvelle équipe des prêtres avec le Père Evêque à 10h30 toujours à Notre Dame des Cités.

A noter également le Congrès Mission le 2-3 Octobre qui se décentralise à Orléans et dans d’autres villes de France. C’est un immense « Salon de l’Evangélisation » avec des forums, des témoignages pour découvrir de nouvelles expériences, des tables rondes : c’est ouvert à tous ceux qui se questionnent et qui désirent sortir du « On a toujours fait comme cela ! » C’est une nouvelle étape pour s’approprier notre synode et ses 5 orientations !

Il y aura bien sûr les samedis ou les dimanches de rentrée pour accueillir les nouveaux arrivants… Serons-nous attentifs pour repérer ces nouveaux visages ? Les prêtres sûrement mais les autres, ceux qui sont discrets dans nos assemblées ? C’est aussi un challenge aujourd’hui pour toutes nos communautés en lien avec l’orientation Synodale sur l’Accueil !

Si nous savons dire au revoir à ceux qui partent vers d’autres lieux, sachons accueillir tous les nouveaux visages !

P.Stanislas de CHRISTEN

Retrouvons des habitudes sociales, mais ne perdons pas la foi!

Avec les étapes de déconfinement, nous pourrons « sortir » de plus en plus, et tant mieux parce que la crise nous aura au moins appris que nous sommes des êtres de relation! Si personne ne nous oblige à nous agglutiner dans les foules, nous nous savons attendus sur le terrain de la rencontre et de la solidarité… Osons nous poser la question: « Qui aurait besoin de me voir? » ; Jésus aurait dit: « De qui t’es-tu fait le prochain? » (Luc 10,36 en conclusion du bon Samaritain). Car certainement, des personnes que nous connaissons se sont isolées, et auraient besoin de retrouver des liens de confiance, ou même le simple plaisir de parler… Sans forcer personne bien sûr, et en respectant les gestes-barrières pour ceux qui en ont besoin. La crise a changé nos habitudes, alors inventons de nouvelles manières de construire la société, pourquoi pas en créant des gestes qui expriment la joie ou l’espoir? La communication, celle qui transmet nos richesses humaines ou spirituelles, est tellement importante… elle pourrait sauver des vies!

Le 4 avril dernier, mgr Jacques Blaquart, notre évêque, a promulgué une nouvelle liste de parcours de catéchèse pour les enfants. Pourquoi changer de « livre de KT »? à cause des goûts qui varient? Pas seulement, aussi à cause des façons de comprendre qui évoluent, ou des repères d’éducation… Il s’agit de nous accorder aux besoins des enfants et des jeunes pour découvrir la foi et s’épanouir dans l’Église. 5 parcours ont donc été adoptés dans notre diocèse, qui seront mis en œuvre à mesure des besoins dans les différentes paroisses. Ils favorisent un vrai message de foi, une familiarisation des enfants aux différents aspects de la vie chrétienne, et une synergie des différents acteurs de la catéchèse. Car en effet, tous les chrétiens portent ensemble le souci de transmettre la foi!

Les messes vont reprendre peu à peu leur rythme habituel… mais les assemblées? Nous avons accueilli avec joie quelques personnes nouvelles, mais aussi constaté environ 1/3 de personnes en moins! Ne serait-il pas temps d’aller voir celles ou ceux qui sont partis sur la pointe des pieds, pour les inviter personnellement, ou même pour comprendre pourquoi la messe ne leur parle plus? «Il y aura de la joie dans le ciel pour un seul croyant qui revient, plus que pour les 99 autres!» (d’après Luc 15,7) Sans compter que le dialogue pourrait faire grandir aussi notre foi…

À la fin de ce mois seront associés saint Pierre et saint Paul dans une même commémoration. Ces deux apôtres au tempétueux caractère, qui n’ont pas hésité à se bagarrer intellectuellement par souci de l’Église, sont unis dans un même martyre! Cette fête du 29 juin nous montre que l’important n’est pas d’être toujours d’accord, mais de marcher ensemble dans la même direction! Puisse chacun(e) apporter le trésor de sa foi, dans la confiance et le respect, pour faire grandir sa communauté dans l’amour du Seigneur. Bon et saint printemps à tous,               père Xavier Guermonprez.

Le mois de Mai : ouvrir des perspectives !

Ce début de mois de Mai est la fin du 3e confinement…

et des perspectives peuvent enfin être rêvées !

Depuis dimanche 25 avril lancement du projet « Terre d’Espérance » dans notre Diocèse et plus de 60 diocèses en France. Durant un an, il nous est proposé de découvrir le monde rural de notre diocèse qui représente presque la moitié  de la population du Loiret (environ 400 000 habitants). Toutes les 2 semaines sur la page du site Diocésain dédiée  à « la pastorale rurale », il vous sera possible de voir des vidéos présentant des réalités humaines, des témoignages de réalisations pastorales, et des passages des Encycliques du Pape François « Laudato Si » (sur la sauvegarde de la maison commune) et « Fratelli tutti » (sur la fraternité et l’amitié sociale ). Vous pouvez vous inscrire sur une news letter pour ne manquer aucun de ces rendez- vous !

Un temps de rencontre avec la nouvelle équipe de prêtres et les Equipes d’Animation Pastorales ou Equipes Paroissiales le samedi 15 mai sera l’occasion pour un moment de bilan et permettre de nommer des orientations possibles. Les représentants de services et mouvements pourront ainsi exposer ce qu’ils vivent aujourd’hui et permettre de se relancer avec les 5 orientations du Synode .

Pour les jeunes, s’annonce le mois des retraites pour préparer à la 1ere des communions et à la Profession de Foi. Ils pourront s’inscrire  pour  le camp VTT pour les collégiens qui se déroulera dans le Gâtinais cette année du 4 au 8 juillet et également les 2 camps de l’Ecole de Prière des Jeunes (8-16 ans) à l’Ecole St Louis de Montargis du 11 au 18 juillet ou du 18 au 25 juillet.

Pour les adultes, pèlerinage diocésain à Lourdes du 2 au 7 août, départ en car.

C’est aussi la fête de Pentecôte avec la confirmation d’une centaine d’adultes samedi 22 mai à la cathédrale à 17h dont 11 adultes de chez nous !

Voilà des points d’horizon qui nous permettent de nous projeter et ainsi de voir un avenir possible… et pouvoir presque mettre en pratique le proverbe « Au mois de Mai fait ce qu’il te plait »

Père Stanislas de CHRISTEN

« Un jour nouveau… »

Cela se passe de grand matin, le premier jour de la semaine. A la suite de Marie-Madeleine, Marie, Salomé et bien d’autres, les croyants se rassemblent dans l’église de Montargis pour célébrer la victoire du crucifié sur la mort. Ils chantent la présence réelle du ressuscité Jésus-Christ qui a donné sa vie par amour pour nous. En ces temps difficiles, beaucoup subissent le poids de la croix chargée sur leurs épaules : maladie, tristesse, violence, pauvreté subie. Le jour du vivant vient rappeler que la vie sera toujours plus forte que la mort. Plein de sollicitude à notre égard, le Christ veut nous associer à sa résurrection. Cela s’opèrera un jour à la fin des temps, lorsque la mort sera définitivement vaincue et commence dès maintenant par les petites résurrections du quotidien.

L’édition 2021 de la belle fête de Pâques est singulière à plus d’un titre. Impossible de partager un repas familial avec de nombreux convives ou d’organiser une grande chasse aux œufs dans le jardin. Au cœur de la pandémie que nous traversons, Pâques nous invite à accueillir ce jour comme un appel à contempler les merveilles que le ressuscité accomplit dans nos vies et d’en savourer chaque instant. Plaisir d’écouter un beau morceau de musique, de contempler la nature si belle qu’il nous faut protéger. Bonheur partagé lorsque nous prenons soin les uns des autres. C’est Pâques : joie d’un jour nouveau…

P. Julien Tellier

Mars 2021

Chers frères et sœurs,

Après avoir vécu le premier carême de mon ministère de prêtre au cœur du confinement stricte de Mars 2020, avec toutes les interrogations, inquiétudes et incertitudes liées à la situation sanitaire qui, malheureusement, prévaut toujours, me voilà à nouveau sur les routes du désert quadragésimal avec vous, à la suite du Christ. Et nous poursuivons ensemble ce parcours du Carême non moins parsemé d’interrogations, où nous sommes invités à contempler le mystère de la Croix, qui consiste à nous rendre «conformes au Christ dans sa mort» (Ph 3,10), pour opérer une profonde conversion de notre vie: nous laisser transformer par l’action de l’Esprit Saint, comme saint Paul sur le chemin de Damas.

Pour moi, et je crois bien que c’est aussi votre cas, cette période du Carême est un temps favorable pour reconnaître notre fragilité, pour accueillir, à travers une sincère révision de vie, la Grâce rénovatrice du Sacrement de Pénitence (prévu dans sa forme intergénérationnelle le 13 Mars à l’Eglise des cités de 09h30 à 12h15) et marcher résolument vers le Christ. En ce sens, le geste de la pierre que nous sommes appelés à poser durant ce temps de carême, tout en étant un symbole de notre total abandon à Dieu de qui vient tout réconfort (2 Co 1,4), est aussi un appel à nous libérer de notre égoïsme en dépassant l’instinct de domination des autres et en nous ouvrant à la charité du Christ.

C’est, pour finir, une belle expérience pour moi de faire avec vous ce cheminement marqué par la prière et le partage, par le silence et le jeûne, dans l’attente de vivre la joie pascale au delà des incertitudes liées à l’épidémie.

Précieux AKODJENOU(Prêtre)

Comment allons-nous vivre ce mois de février???

En paix, en fraternité et en vivant cette pandémie avec confiance…

Cette feuille d’information pour février, sera le mois du début du carême !!! Un carême qui risque d’être encore bouleversé !!

Nous ne connaissons pas encore quel type de confinement nous aurons à vivre, ni quand !!

Reconfinement léger :

– Les messes dominicales pourront être célébrées suivant le style de confinement (dur ou léger) ou si le couvre-feu reste effectif (16h30 ou 18h30)

Reconfinement dur :

– Les églises de Montargis, Lombreuil et Ladon sont ouvertes la journée et sans doute d’autres près de chez vous, n’hésitez pas à pousser la porte. (vous pouvez vous déplacer à plus d’une heure de chez vous pour venir vous recueillir).

– Adoration du Saint Sacrement à Ste Madeleine le samedi de 10h à 12h et confessions de 11h à 12h. (si cela est possible).

– L’envoi des lettres aux paroissiens qui n’ont pas internet reprendra.

– Sur facebook retransmission de la messe du dimanche et partage d’évangile (sans abonnement, pas besoin d’avoir un compte : paroisse de montargis facebook)

– Proposition de célébration domestique à vivre en famille
– Méditations et informations sur le site : eglise-montargis.fr Renseignements :

Téléphone au 02.38.85.27.43
ou par mail : paroisse.montargis@gmail.com

L’équipe de prêtres Stanislas, Julien, Précieux, Jean, Didier, Paul, Jean-Marie et Xavier vous souhaitent une bonne année 2021.

Malgré les événements sanitaires incontrôlables, nous vous espérons en bonne santé et dans la joie de pouvoir se « re » voir en présentiel de plus en plus souvent pendant cette nouvelle année. Nous continuons à prévoir des rencontres et des façons de fonctionner pour garder un lien avec vous, mais ne savons à ce jour ce qui pourra être possible ou pas, c’est pourquoi vous pouvez suivre les informations sur notre site : eglise-montargis.fr

Nous prenons le risque, plein de confiance, de publier cette feuille du mois !!! 

Ce mois de janvier sera marqué par la semaine de prières pour l’unité des Chrétiens (cette année sur le thème : «Demeurez dans mon amour et vous porterez du fruit en abondance ») et une nouvelle étape d’appropriation de notre Synode qui continue.

Merci à tous ceux qui ont agi durant ce confinement et qui continuent d’être au service des communautés afin de permettre qu’elles restent vivantes dans ces temps compliqués : membres des EAP, au service de liturgie, de la catéchèse, de l’aumônerie, du catéchuménat, des préparations mariages et baptêmes, obsèques, secours catholique, CCFD, aumônerie de l’hôpital  et bien d’autres …

Et bien, nous y revoilà ! À nouveau confinés: pour combien de temps ? ….

Espérons que nous serons libres et pourrons célébrer Noël ensemble dans l’amour et dans la joie !

En attendant, il fait faire avec, et nous avons besoin de toute notre créativité pour rendre ce temps plus léger et surtout plus fraternel . Pensons à toutes ces personnes qui vivent seules, endeuillées, aux plus fragiles d’entre nous. Faisons fonctionner nos téléphones, prenons des nouvelles les uns des autres et transmettons des nouvelles de la paroisse . 

Certaines choses ont déjà été mises en place comme la lettre hebdomadaire , le pèlerinage de l’espérance, la liturgie à domicile , la retransmission en direct sur Facebook de la messe dominicale ou encore des méditations ou partage d’évangile sur le site

A partir de ce samedi 21 novembre , reprise du temps d’adoration de 10h à 12h à Ste Madeleine ainsi que des confessions tous les samedis à 11 h

Nous sommes demandeurs d’idées autres pour vivre mieux ce temps difficile . ( à nous suggérer via le site , merci ! )

Après l’allocution de notre Président mardi, l’allègement du confinement permet à nouveau de célébrer la messe mais avec une jauge de seulement 30 personnes quelle que soit la taille de l’église ! La conférence des évêques de France est en pourparler actuellement avec le gouvernement pour que ce dernier autorise un nombre supérieur de fidèles en fonction de la taille du bâtiment église . C’est un bras de fer ou/et un dialogue de sourds….Pour l’instant le gouvernement ne plie pas mais assure de revoir régulièrement la situation en fonction de l’évolution sanitaire . À suivre donc….

En attendant , les églises restent ouvertes au public et vous pouvez vous y rendre pour prier ( une clause va être rajoutée sur l’attestation de dérogation : quand ???) 

Continuons de prier les uns pour les autres et en famille pour célébrer notre Dieu , qu’Il nous donne patience et courage pour ne pas nous laisser abattre , que l’espérance ne nous abandonne pas , nous verrons des jours meilleurs , confiance ! 

Soyons prudents, gardons nos masques mais avec nos sourires en dessous ! ( si, si , ça se voit dans vos yeux quand vous souriez !) 

Aristide et Katia 

 ACCUEILLIR des FAMILLES ENDEUILLÉES.

La Toussaint nous fait célébrer nos morts qui sont des vivants, avec Jésus Ressuscité, auprès de Dieu ,..  Le mois de novembre s’ouvre, marqué du recueillement et de la prière avec et pour les défunts. Écoutons les équipes d’obsèques, nous partager leur expérience et leurs découvertes. « Il s’agit de faire de la célébration des obsèques un acte d’espérance chrétienne et de la rencontre avec les familles, un acte d’évangélisation »

 1-Accueillir.   Il importe avant tout que les familles se sentent chez elles dans une Église qu’elles peuvent avoir cessé de fréquenter ou qu’elles ne connaissent pas. Moment où grandit une confiance réciproque entre l’équipe (des chrétiens) et des familles fragilisées ; Quelle audace pour des personnes qui osent dire leurs questions et leurs réponses à des inconnus, parce qu’ils sont disponibles pour eux et, à notre tour, nous faisons confiance (nous donnons foi) à leur présence et à leur parole. Cette réciprocité (plus ou moins profonde) est un vrai moment missionnaire : nous sortons de l’entre nous, nous recevons les grandes interrogations et réponses au sens de la vie et de la mort, nous signifions, humblement notre espérance en la résurrection avec Jésus. Ces moments sont souvent très riches…        

2- Les familles viennent raconter un peu de la vie de la personne disparue. Ensemble, nous y cherchons des traces de cohérence, des signes de vocation humaine (et pour nous, des signes du travail de l’Esprit Saint en pâte humaine) Relecture humaine d’une vie humaine, fragile et aimée ; Relecture chrétienne de l’aventure de la sainteté …

3- Souvent il y a plusieurs générations présentes en ces circonstances. C’est un moment intergénérationnel, exceptionnel, ouvert au sens de l’existence (vie, mort, résurrection…) ; un moment de cette transmission si rare et délicate. Nous en sommes témoins : émus, quelquefois…

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Mais toi qui lis ce message,  quel intérêt portes-tu à cette belle mission, réelle, de chez nous,   de toute l’année, qui vient à nous sans que nous devions courir ? Nous savons que certaines personnes ont peur de  la recevoir,  bien à tort !

 Cette belle mission ne pourra pas se poursuivre, si toi, si les autres avec toi, vous vous en désintéressez. L’équipe actuelle se réduit, en raison de l’âge de certains, ou de leur état de santé. Fatigue normale… Toi, acceptes-tu d’être appelé à t’informer, à prier, à en parler avec des acteurs actuels. En un mot  comprends-tu que son avenir ne se fait pas sans toi ?  Il y a tant de manières d’y prendre part ; mais il y faut un sursaut…le feras-tu ? 

Equipe obsèques du Doyenné. 

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Maisonnées Fraternelles

Comme chaque année nous souhaitons vous proposer de vivre un temps de partage fraternel ouvert à tous, chrétiens ou non, avec les Maisonnées Fraternelles. Quand ? Pendant le temps de l’avent avec un cycle de trois Lire la suite

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